Vos dernières sorties ciné
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Re: Vos dernières sorties ciné
Oui je comprend bien et vois ce que tu veux dire à priori, mais pour moi ça ne change pas grand chose, c'est pas comme si ils étaient vraiment rivaux, enfin je suppose, en tout cas à priori bien moins qu'auparavant.
gaeljet- Messages : 1284
Date d'inscription : 24/11/2014
Age : 42
Localisation : nord pres de lille
Re: Vos dernières sorties ciné
Je ne fait que de la comparaison qualitative tant la difference est criante.
Chez Pixar je ne garde qu'un bon souvenir de Inside Out sur ces dernières années.
Chez Pixar je ne garde qu'un bon souvenir de Inside Out sur ces dernières années.
Re: Vos dernières sorties ciné
Avis Rogue One : Au début j'étais assez partagé comme Cell. Cependant malgré des personnages secondaires bien plus charismatiques que les deux personnages principaux, le film s'en sort franchement pas mal. D'une phrase de Episode 4, les scénaristes on réussit à faire un beau film cohérent et un hommage bien plus subtile que Episode 7 à l'univers Star Wars. Cela dit, ce One shot ne me donne pas particulierement envie de découvrir la jeunesse de Han Solo dans une autre Star Wars Story.
Avis Your Name : Je ne suis pas un grand amateur de cinéma japonnais pourtant Your Name est un exemple d'ecriture, de rythme et de retournements de situations. Le mélange des genres fonctionnent parfaitement avec des thématiques actuelles de la culture nippone.
Avis Pere fils thérapie : La séance de Star Wars était complète.
Avis Your Name : Je ne suis pas un grand amateur de cinéma japonnais pourtant Your Name est un exemple d'ecriture, de rythme et de retournements de situations. Le mélange des genres fonctionnent parfaitement avec des thématiques actuelles de la culture nippone.
Avis Pere fils thérapie : La séance de Star Wars était complète.
Re: Vos dernières sorties ciné
Je ne suis pas partagé je l'ai juste trouvé moyen
Cell- Messages : 4721
Date d'inscription : 20/11/2014
Re: Vos dernières sorties ciné
De mon côté j'ai beaucoup apprécié. Là où le VII était franchement dispensable avec le recul, ce film s'insère très bien dans la chrono / mythologie de la saga. Rien que pour le gigantisme de la mise en scène caractéristique de Edwards, je valide ^^
Guigoune- Messages : 1940
Date d'inscription : 22/11/2014
Localisation : Somewhere over the Rainbow ma biche !
Re: Vos dernières sorties ciné
C'est étrange de trouver l'épisode VII dispensable, alors que ce film parle d'événements que l'on connaissait déjà. Le dernier épisode a apporté des nouveautés et élargi l'univers
Cell- Messages : 4721
Date d'inscription : 20/11/2014
Re: Vos dernières sorties ciné
Bé du coup, je comprend pas le sens de ton post
Je maintiens que le VII pue la m*rde mais de ouf, il n'apporte rien, il survole son sujet, n'est pas innovant pour un sous, et c'est un feukin' remake du IV !
Là où Rogue One arrive, comme l'a bien souligné Diez, à proposer quelque chose de cohérent à partir de rien ; le VII est une honte.
Je maintiens que le VII pue la m*rde mais de ouf, il n'apporte rien, il survole son sujet, n'est pas innovant pour un sous, et c'est un feukin' remake du IV !
Là où Rogue One arrive, comme l'a bien souligné Diez, à proposer quelque chose de cohérent à partir de rien ; le VII est une honte.
Guigoune- Messages : 1940
Date d'inscription : 22/11/2014
Localisation : Somewhere over the Rainbow ma biche !
Re: Vos dernières sorties ciné
Sauf que l'on savait déjà que tout allait se passer comme ça
L'épisode VII vient de lancer une nouvelle trilogie, donc même si il copie les épisodes précédents, il apporte de la nouveauté
C'est comme le prochain film sur Han solo, Ça peut être fun et divertissant mais au final on sait très bien comment ça va se finir
Il n'y avait pas assez de zones D'ombres entre l'épisode trois et l'épisode quatre pour justifier ce rogue One, c'est beaucoup trop prévisible
C'est comme si demain on décidait de faire un film qui raconte ce qui se passe avant Avatar et comment l'autre glandu est devenu handicapé, on s'en bat royalement les couilles puisque de toute façon on sait qu'il va réussir à retrouver l'usage de ses jambes en devenant un Schtroumpf hippie
L'épisode VII vient de lancer une nouvelle trilogie, donc même si il copie les épisodes précédents, il apporte de la nouveauté
C'est comme le prochain film sur Han solo, Ça peut être fun et divertissant mais au final on sait très bien comment ça va se finir
Il n'y avait pas assez de zones D'ombres entre l'épisode trois et l'épisode quatre pour justifier ce rogue One, c'est beaucoup trop prévisible
C'est comme si demain on décidait de faire un film qui raconte ce qui se passe avant Avatar et comment l'autre glandu est devenu handicapé, on s'en bat royalement les couilles puisque de toute façon on sait qu'il va réussir à retrouver l'usage de ses jambes en devenant un Schtroumpf hippie
Cell- Messages : 4721
Date d'inscription : 20/11/2014
Re: Vos dernières sorties ciné
Bon ben encore une fois, les goûts... C'est tout l'inverse selon moi en terme d'apport. Et puis rien que pour toutes ses incohérences (notamment avec la Force), l'absence d'idées, l'artificialité et le plagiat du IV sorry ^^ , ben voilà quoi, une horreur ce VII !
Guigoune- Messages : 1940
Date d'inscription : 22/11/2014
Localisation : Somewhere over the Rainbow ma biche !
Re: Vos dernières sorties ciné
C'est toi l'horreur
Allez va te saouler va, c'est le réveillon
Allez va te saouler va, c'est le réveillon
Cell- Messages : 4721
Date d'inscription : 20/11/2014
Re: Vos dernières sorties ciné
Comme toi guigoune, j'ai détesté ce septième opus dont je me serais bien passé...
gaeljet- Messages : 1284
Date d'inscription : 24/11/2014
Age : 42
Localisation : nord pres de lille
Re: Vos dernières sorties ciné
Pareil que Guigoune finalement. Bon, je suis loin de trouver que c'est de la merde, mais en revanche il n'apporte vraiment rien à l'univers. Il faut connaitre l'univers etendu en bd et livre pour que episode 7 ait vraiment du sens. Et encore...
Re: Vos dernières sorties ciné
Assassins's Creed
Ou quand Abstergo prend plus de place qui le voyage génetique dans une époque lointaine
Ou quand pour cacher des effets spéciaux calamiteux, on te balance de la brume et de la fumé à tout va
Ou quand aucune séquences dans l'animus (sauf une) ne fait avancer l'histoire
Ou quand pour t'introduire un film ambitieux on te colle un carton pour resumer les enjeux et l'univers à venir
Ou quand un bon metteur en scene ne sait pas filmer d'excellentes choregraphies
Ou quand un aigle vole la moitié du film
Ou quand Fassbender, Cotillard, Irons et Glesson se retrouve piégés par la Fox et UbiSoft
Ou quand la musique des jeux sont tellement bonnes qu'elles ne sont pas dans le film
Ou quand on se fait pigeonner d'avoir offert une entrée parcequ'on fan de Assaissin's Creed 1, 2, 4 et Brotherhood
---
Permier contact
Finir l'année par un tres bon film de SF contemplatif, cela fait un bien fou. Bien que 30 minutes avant la fin on comprend le pourquoi du comment, Denis Villeneuve offre à la SF un film hypnotique, des acteurs superbes et une réalisation spectaculaire dans sa sobrieté. Le meilleur film de Sf de l'année 2016.
---
Passengers
Le moins bon film de SF de 2016. ^^ Avant d'etre un film de science-fiction, Passengers est un film romantique d'un banalité frustrante. Frustrante, car visuellement le film envoie du lourd et utilise bien son environnement. Mais voilà, tres dispensable malgré ce duo d'acteur que son Jennifer Lawrence et Chris Pratt. Ce dernier fait un beau bon de crédilité avec ce film.
Ou quand Abstergo prend plus de place qui le voyage génetique dans une époque lointaine
Ou quand pour cacher des effets spéciaux calamiteux, on te balance de la brume et de la fumé à tout va
Ou quand aucune séquences dans l'animus (sauf une) ne fait avancer l'histoire
Ou quand pour t'introduire un film ambitieux on te colle un carton pour resumer les enjeux et l'univers à venir
Ou quand un bon metteur en scene ne sait pas filmer d'excellentes choregraphies
Ou quand un aigle vole la moitié du film
Ou quand Fassbender, Cotillard, Irons et Glesson se retrouve piégés par la Fox et UbiSoft
Ou quand la musique des jeux sont tellement bonnes qu'elles ne sont pas dans le film
Ou quand on se fait pigeonner d'avoir offert une entrée parcequ'on fan de Assaissin's Creed 1, 2, 4 et Brotherhood
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Permier contact
Finir l'année par un tres bon film de SF contemplatif, cela fait un bien fou. Bien que 30 minutes avant la fin on comprend le pourquoi du comment, Denis Villeneuve offre à la SF un film hypnotique, des acteurs superbes et une réalisation spectaculaire dans sa sobrieté. Le meilleur film de Sf de l'année 2016.
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Passengers
Le moins bon film de SF de 2016. ^^ Avant d'etre un film de science-fiction, Passengers est un film romantique d'un banalité frustrante. Frustrante, car visuellement le film envoie du lourd et utilise bien son environnement. Mais voilà, tres dispensable malgré ce duo d'acteur que son Jennifer Lawrence et Chris Pratt. Ce dernier fait un beau bon de crédilité avec ce film.
Re: Vos dernières sorties ciné
La grande muraille
Quand l'excellent réalisateur Zhang Yimou conjugue le blockbuster hollywoodien et la culture chinois, cela donne un divertissement decomplexé qui s'assument pleinement dans la whathefuckitude de ses nombreuses scènes d'action.
Si le scénario n'a rien de transcendant par les nombreux clichés qu'il met en avant, ce film de guerre ? D'action ? Fantastique ? Enfin bref... est un régal pour les yeux. Le délire va loin, visuellement la talent du metteur en scène de Epouses et concubines, Hero ou La cité interdite (et tant d'autres grands films) laisse libre cour à son imagination.
On y retrouve du Andy Lau et du Matt Damon. C'est n'importe quoi, mais que c'est fun. La presse et les spectateurs sont partagés, moi j'adore.
---
Nocturnal Animals
L'utilisation de la réalité et de la fiction pour raconter l'histoire de deux points de vue différent est exploité avec beaucoup d'intelligence, d'autant que l'ensemble est très fluide. Les acteurs sont très bons, de vraies gueules à l'affiche.
Maintenant, bien que le film soit très bon, il faut accepter le rythme pour mieux ce plonger dans ce thriller dramatique, chose que j'ai eu du mal à faire tant j'ai vu beaucoup trop de films de ce style et qu'au bout d'un moment la lenteur qui devrait etre force devient fatigante.
Cela n'enleve rien à la force narrative du long-métrage, cependant ce n'est plus trop mon style. Les films du genre qui sortent du lot sont devenus trop rare de mon côté.
Après je suis peut-être dans une periode où j'ai besoin de plus de légèreté ou d'ondes positives... à revoir.
---
The birth of a nation
Les films abordant des thématiques telle que l'esclavage, l'antisémitisme, l'islamophobie et cie sont des films à risque qui peuvent à tout moment tomber dans tout un tas de piégés. The birth of a nation bien qu'intéressant d'un point de vue pédagogique voit sa belle histoire gâchée par une narration et un montage des plus maladroit.
L'histoire et le courage de ce prédicateur noir au début du 19eme siècle manque d'impact du fait de ses fait trop résumés. C'est a une succession d'actes racistes de la part des hommes blancs à laquelle nous assistons. Calibré pour les Oscars, le metteur en scène/acteur Nate Parker se tire une balle dans le pied.
Cette "naissance d'une nation" dont le titre fait directement réference au film raciste de Griffith de 1915 ne trouve alors pas l'écho qu'il voudrait avoir. Le film ne pose jamais la question du "pourquoi". Elle se contente d'un "comment" manquant terriblement d'audace et donc de prise de risque.
La révolte dont parle le film est ainsi précédée de toute une panoplie de victimisation des noirs sans jamais aller au bout des choses. Pour un tel sujet, effler la surface ne sert pas le propos, il le rend tout simplement vain et contre productif.
Abd al Malik, ambassadeur du film en France disait lors de son intervention : "Si vous sortez du film en disant pauvres noirs, c'est triste pour eux, c'est que le film est raté." Aussi louables soient les intentions du réalisateur d'aborder une page méconnue de l'histoire des esclaves en Amérique, j'ai envie de dire "pauvres noirs".
Et c'est finalement ce qui est le plus dur pour un long-métrage du genre...
---
Quelques minutes après minuit
Ou quand le conte rencontre la drame, l'imaginaire la réalité et l'enfance l'âge adulte. Aussi belles soient les images et effets visuels, il manque quelque chose à cette pourtant belle histoire, celle de la quete d'un enfant à la recherche de la vérité.
Peut-être le film manque t-il de subtilité avec sa tendance à trop souligner les nombreux drames qu'il vit. Un beau film malgrés tout, mais pas réellement aboutie.
Quand l'excellent réalisateur Zhang Yimou conjugue le blockbuster hollywoodien et la culture chinois, cela donne un divertissement decomplexé qui s'assument pleinement dans la whathefuckitude de ses nombreuses scènes d'action.
Si le scénario n'a rien de transcendant par les nombreux clichés qu'il met en avant, ce film de guerre ? D'action ? Fantastique ? Enfin bref... est un régal pour les yeux. Le délire va loin, visuellement la talent du metteur en scène de Epouses et concubines, Hero ou La cité interdite (et tant d'autres grands films) laisse libre cour à son imagination.
On y retrouve du Andy Lau et du Matt Damon. C'est n'importe quoi, mais que c'est fun. La presse et les spectateurs sont partagés, moi j'adore.
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Nocturnal Animals
L'utilisation de la réalité et de la fiction pour raconter l'histoire de deux points de vue différent est exploité avec beaucoup d'intelligence, d'autant que l'ensemble est très fluide. Les acteurs sont très bons, de vraies gueules à l'affiche.
Maintenant, bien que le film soit très bon, il faut accepter le rythme pour mieux ce plonger dans ce thriller dramatique, chose que j'ai eu du mal à faire tant j'ai vu beaucoup trop de films de ce style et qu'au bout d'un moment la lenteur qui devrait etre force devient fatigante.
Cela n'enleve rien à la force narrative du long-métrage, cependant ce n'est plus trop mon style. Les films du genre qui sortent du lot sont devenus trop rare de mon côté.
Après je suis peut-être dans une periode où j'ai besoin de plus de légèreté ou d'ondes positives... à revoir.
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The birth of a nation
Les films abordant des thématiques telle que l'esclavage, l'antisémitisme, l'islamophobie et cie sont des films à risque qui peuvent à tout moment tomber dans tout un tas de piégés. The birth of a nation bien qu'intéressant d'un point de vue pédagogique voit sa belle histoire gâchée par une narration et un montage des plus maladroit.
L'histoire et le courage de ce prédicateur noir au début du 19eme siècle manque d'impact du fait de ses fait trop résumés. C'est a une succession d'actes racistes de la part des hommes blancs à laquelle nous assistons. Calibré pour les Oscars, le metteur en scène/acteur Nate Parker se tire une balle dans le pied.
Cette "naissance d'une nation" dont le titre fait directement réference au film raciste de Griffith de 1915 ne trouve alors pas l'écho qu'il voudrait avoir. Le film ne pose jamais la question du "pourquoi". Elle se contente d'un "comment" manquant terriblement d'audace et donc de prise de risque.
La révolte dont parle le film est ainsi précédée de toute une panoplie de victimisation des noirs sans jamais aller au bout des choses. Pour un tel sujet, effler la surface ne sert pas le propos, il le rend tout simplement vain et contre productif.
Abd al Malik, ambassadeur du film en France disait lors de son intervention : "Si vous sortez du film en disant pauvres noirs, c'est triste pour eux, c'est que le film est raté." Aussi louables soient les intentions du réalisateur d'aborder une page méconnue de l'histoire des esclaves en Amérique, j'ai envie de dire "pauvres noirs".
Et c'est finalement ce qui est le plus dur pour un long-métrage du genre...
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Quelques minutes après minuit
Ou quand le conte rencontre la drame, l'imaginaire la réalité et l'enfance l'âge adulte. Aussi belles soient les images et effets visuels, il manque quelque chose à cette pourtant belle histoire, celle de la quete d'un enfant à la recherche de la vérité.
Peut-être le film manque t-il de subtilité avec sa tendance à trop souligner les nombreux drames qu'il vit. Un beau film malgrés tout, mais pas réellement aboutie.
Re: Vos dernières sorties ciné
Mais tu oses poster un commentaire qui m'envoie un e-mail de notification, me fait revenir ici et me fait lire un message disant que tu n'as même pas lu la critique je viens de poster.
Cell- Messages : 4721
Date d'inscription : 20/11/2014
Re: Vos dernières sorties ciné
La la land
Véritable hommage aux films tel que Chantons sous la pluie ou encore Une étoile est née le nouveau film de Damien Chazelle, metteur en scène de l'incroyable le Whiplash, propose une nouvelle oeuvre originale, colorée et dansante.
Passionnant dans sa mise en scène, remarquable dans son répertoire musical et avec des personnages attachants, le long-métrage n'échappe cependant pas aux contraintes qu'il s'impose, à savoir l'hommage très prononcé, trop peut-être. En effet, pour celui qui connait un peu le genre qui a vu son Age d'Or entre les années 40 et 50, il est difficile de ne pas sortir du film en pensant à tout ce qu'il empreinte jusqu'à ses clichés (non péjoratif) narratifs.
Emma Stone et Ryan Gosling aussi bien en chant et en danse sont rayonnant, ils honnorent sans difficulté le genre. Et même si le film ne m'a pas marqué, je retiens cette magnifique séquence qui se déroule dans l'observatoire, poétique et hypnotique.
La la land est un beau film, bien enrobé et divertissant, mais trop dépendant au genre pour en faire une oeuvre mémorable.
Véritable hommage aux films tel que Chantons sous la pluie ou encore Une étoile est née le nouveau film de Damien Chazelle, metteur en scène de l'incroyable le Whiplash, propose une nouvelle oeuvre originale, colorée et dansante.
Passionnant dans sa mise en scène, remarquable dans son répertoire musical et avec des personnages attachants, le long-métrage n'échappe cependant pas aux contraintes qu'il s'impose, à savoir l'hommage très prononcé, trop peut-être. En effet, pour celui qui connait un peu le genre qui a vu son Age d'Or entre les années 40 et 50, il est difficile de ne pas sortir du film en pensant à tout ce qu'il empreinte jusqu'à ses clichés (non péjoratif) narratifs.
Emma Stone et Ryan Gosling aussi bien en chant et en danse sont rayonnant, ils honnorent sans difficulté le genre. Et même si le film ne m'a pas marqué, je retiens cette magnifique séquence qui se déroule dans l'observatoire, poétique et hypnotique.
La la land est un beau film, bien enrobé et divertissant, mais trop dépendant au genre pour en faire une oeuvre mémorable.
Re: Vos dernières sorties ciné
Moonlight - Barry Jenkins
Très mal distribué, Moonlight est pourtant un des grands films de ce début d'année. Il raconte la vie de Chiron, un gamin défavorisé et renfermé sur lui-même durant trois étapes clés de sa vie. L'enfance, l'adolescence et l'âge adulte seront les témoins de ce voyage émouvant et authentique.
Ce qui marque dans la première étape, avant de comprendre dans la seconde les motivations du metteur en scène, ce sont les personnages. En à peine quelques regards, on comprend immédiatement toute la détresse qu'ils renferment. La performance des acteurs y est pour beaucoup et la mise en scène souligne cette caractérisation qui n'a besoin d'aucuns mots pour s'exprimer. Cette force narrative nous la retrouvons tout au long du parcours de Chiron et des personnages qui l'entourent.
C'est en introduisant la deuxième étape, celle de l'adolescence que l'on commence à réellement saisir les intentions de Barry Jenkins. Chaque moment de la vie de Chiron, chaque choix, chaque décision et chaque rencontre va définir ce qu'il est et sera. Vous me direz que c'est le cheminement logique de l'évolution d'un personnage dans un long-métrage. En effet c'est le cas, cependant, la force de Moonlight réside dans la manière dont cette évolution est mise en images. La symbolique de certains plans, comme cette sorte de baptême au début du film, expliquent à eux seuls ces pas en avant qui détermineront les actions futures. De plus, comme expliqué plus haut, les regards, de simples expressions nous permettent d'accompagner cet enfant jusqu'à une conclusion remarquable tant par sa simplicité que par les émotions transmises pendant et après le film.
Barry Jenkins ne se contente pas uniquement de développer son personnage principal. Les hommes, femmes et enfants qui traversent sa route ont autant d'importance que lui, à commencer par ce dealer décidant de prendre le gamin sous son aile, non pas pour lui apprendre ses magouilles, mais pour remplir le rôle d'un mentor, d'une figure paternelle, de celui qui bouleversera toute son enfance. Ce personnage est d'ailleurs interprété avec talent par le remarquable Mahershala Ali.
Mahershala Ali n'est pas le seul à briller dans cette chronique d'une vie. Les trois acteurs incarnants Chiron tour à tour nous livrent des performances incarnées d'une cohérence stupéfiante, au point de se demander si le film n'a pas été tourné sur plusieurs décennies tel un Boyhood. Alex R. Hibbert, Ashton Sanders et Trevante Rhodes transcendent leur(s) personnage(s). En plus de Jharrel Jerome et Andre Holland, on retrouve avec plaisir la sublime Naomie Harris dans un rôle de mère camée, formidable composition.
Moonlight n'est pas un drame, c'est une histoire qui traverse une vie torturée et qui donne beaucoup d'espoir. La vie est un chemin semé d'embûches, mais surtout alimenté par de nombreux moyens de les contourner et de les affronter. Des regards qui en disent plus que les mots, des images aussi puissantes que de longues parades, des personnages simples et pourtant enracinés dans le récit et notre esprit. C'est toute la magie, cette poésie mélancolique qui nous fait traverser deux heures d'un grand moment de cinéma.
Si vous pensez que j'en ai beaucoup trop dit sur cette mémorable réalisation, vous serez surpris de ce qui vous attend.
Le grand film américain de ce début d'année !
Très mal distribué, Moonlight est pourtant un des grands films de ce début d'année. Il raconte la vie de Chiron, un gamin défavorisé et renfermé sur lui-même durant trois étapes clés de sa vie. L'enfance, l'adolescence et l'âge adulte seront les témoins de ce voyage émouvant et authentique.
Ce qui marque dans la première étape, avant de comprendre dans la seconde les motivations du metteur en scène, ce sont les personnages. En à peine quelques regards, on comprend immédiatement toute la détresse qu'ils renferment. La performance des acteurs y est pour beaucoup et la mise en scène souligne cette caractérisation qui n'a besoin d'aucuns mots pour s'exprimer. Cette force narrative nous la retrouvons tout au long du parcours de Chiron et des personnages qui l'entourent.
C'est en introduisant la deuxième étape, celle de l'adolescence que l'on commence à réellement saisir les intentions de Barry Jenkins. Chaque moment de la vie de Chiron, chaque choix, chaque décision et chaque rencontre va définir ce qu'il est et sera. Vous me direz que c'est le cheminement logique de l'évolution d'un personnage dans un long-métrage. En effet c'est le cas, cependant, la force de Moonlight réside dans la manière dont cette évolution est mise en images. La symbolique de certains plans, comme cette sorte de baptême au début du film, expliquent à eux seuls ces pas en avant qui détermineront les actions futures. De plus, comme expliqué plus haut, les regards, de simples expressions nous permettent d'accompagner cet enfant jusqu'à une conclusion remarquable tant par sa simplicité que par les émotions transmises pendant et après le film.
Barry Jenkins ne se contente pas uniquement de développer son personnage principal. Les hommes, femmes et enfants qui traversent sa route ont autant d'importance que lui, à commencer par ce dealer décidant de prendre le gamin sous son aile, non pas pour lui apprendre ses magouilles, mais pour remplir le rôle d'un mentor, d'une figure paternelle, de celui qui bouleversera toute son enfance. Ce personnage est d'ailleurs interprété avec talent par le remarquable Mahershala Ali.
Mahershala Ali n'est pas le seul à briller dans cette chronique d'une vie. Les trois acteurs incarnants Chiron tour à tour nous livrent des performances incarnées d'une cohérence stupéfiante, au point de se demander si le film n'a pas été tourné sur plusieurs décennies tel un Boyhood. Alex R. Hibbert, Ashton Sanders et Trevante Rhodes transcendent leur(s) personnage(s). En plus de Jharrel Jerome et Andre Holland, on retrouve avec plaisir la sublime Naomie Harris dans un rôle de mère camée, formidable composition.
Moonlight n'est pas un drame, c'est une histoire qui traverse une vie torturée et qui donne beaucoup d'espoir. La vie est un chemin semé d'embûches, mais surtout alimenté par de nombreux moyens de les contourner et de les affronter. Des regards qui en disent plus que les mots, des images aussi puissantes que de longues parades, des personnages simples et pourtant enracinés dans le récit et notre esprit. C'est toute la magie, cette poésie mélancolique qui nous fait traverser deux heures d'un grand moment de cinéma.
Si vous pensez que j'en ai beaucoup trop dit sur cette mémorable réalisation, vous serez surpris de ce qui vous attend.
Le grand film américain de ce début d'année !
Re: Vos dernières sorties ciné
Logan
D'une violence inouïe, c'est beau, émouvant et bien joué, sûrement le meilleur film de la saga X-Men avec celui de Vaughn.
D'une violence inouïe, c'est beau, émouvant et bien joué, sûrement le meilleur film de la saga X-Men avec celui de Vaughn.
Cell- Messages : 4721
Date d'inscription : 20/11/2014
Re: Vos dernières sorties ciné
Logan (déjà posté un avis à chaud hier, celui-ci est plus détaillé est plus proche de ce que le film m'a inspiré)
Beau en bon moment de cinéma, Logan est un film mélancolique, un terrible drame et une proposition violente et bestiale qui n'hésite jamais à être graphique, cela évidemment justifié par la nature même de Logan. Ce dernier opus, du moins conçu comme tel, c'est également de grandes séquences aussi percutantes qu'éprouvantes, à commencer par la séquence de l'hôtel pleine de tension, de douleur et toute en pesenteur.
Hugh Jackman compose quant à lui l'une des meilleurs prestation de sa carrière et redore le balson de ce personnage solitaire et épuisé à l'instinct animal presque primaire. Patrick Stewart n'est pas en reste, en plus d'être un excellent acteur le personnage du professeur Xavier est aussi captivant que boulversant. Dafne Keen a beau irriter par son expression et ses cries, c'est là aussi en comprenant le personnage que son jeu s'explique et s'exprime jusqu'à évoluer de façon cohérente.
Les enjeux ne sont pas aussi simplistes qu'en surface. L'histoire marque la fin d'un monde, d'une espèce traquée et détruite. Les enjeux sont l'espoir de faire renaitre ce monde par une nouvelle géneration de mutants, faire le lien entre les deux, laisser un héritage pour mieux reconstruire le présent et concevoire l'avenir.
James Mangold nous immerge dans un monde qui puise autant dans le western que dans le style Mad Max. Ce n'est pas pour rien qu'il cite Shane, western de George Stevens sortie en 1953. Contemplatif, Logan est avant tout un film intimiste qui marque la fin d'un monde et le commencement d'un nouveau. Ce qui rend par ailleur cette aventure encore plus mémorable, c'est l'absence de véritable cliffhanger ou de scène post-générique permettant à ce troisième opus de nous offrir une vraie conclusion. Et conclure sur du Johnny Cash... magnifique.
Autant que l'ambiance que dégage le long-métrage, la réalisation, que ce soit la mise en scène, la musique ou la photo, forment un tout uniforme d'une sobrieté exemplaire. Jamais le film ne tentera le spectaculaire quand celui-ci n'est pas justifié. C'est son honneteté envers les spectateur qui permet à Logan d'étre la réussite qu'il est.
Sobre et efficace, le film de James Mangold offre à la saga X-men et aux films de Super-héros (ne jouons pas sur les mots) l'un de ses meilleurs film.
---
John Wick 2
La grosse déception du moment. Pourtant, le film commençait relativement bien avec un *John Wick* toujours aussi violent et à l'aise avec du combat et du gunfight jouissif ainsi que le background plus développé du "monde souterrain". Mais voilà qu'à vouloir en faire toujours plus, le film s'enlise dès sa première scènes d'action en Italie dans une routine fatigante.
Les défauts en ressortent plus fort. L'action se limite à des gunfights et combats très terre à terre choregraphiés de la même manière. Que l'intrigue ne soit pas originale, recherchée ou marquante est une chose, mais que l'action soit aussi limitée et répétitive c'est un vrai problème. Et ce n'est pas la réalisation monotone qui viendra embellir tout cela.
Ouaip, il y a des moments fun, la présence du grand Franco Nero, un Keanu Reeves investie, ... mais quitte à faire dans l'improbable, autant y aller à fond et nous faire pisser de l'or par les yeux.
Beau en bon moment de cinéma, Logan est un film mélancolique, un terrible drame et une proposition violente et bestiale qui n'hésite jamais à être graphique, cela évidemment justifié par la nature même de Logan. Ce dernier opus, du moins conçu comme tel, c'est également de grandes séquences aussi percutantes qu'éprouvantes, à commencer par la séquence de l'hôtel pleine de tension, de douleur et toute en pesenteur.
Hugh Jackman compose quant à lui l'une des meilleurs prestation de sa carrière et redore le balson de ce personnage solitaire et épuisé à l'instinct animal presque primaire. Patrick Stewart n'est pas en reste, en plus d'être un excellent acteur le personnage du professeur Xavier est aussi captivant que boulversant. Dafne Keen a beau irriter par son expression et ses cries, c'est là aussi en comprenant le personnage que son jeu s'explique et s'exprime jusqu'à évoluer de façon cohérente.
Les enjeux ne sont pas aussi simplistes qu'en surface. L'histoire marque la fin d'un monde, d'une espèce traquée et détruite. Les enjeux sont l'espoir de faire renaitre ce monde par une nouvelle géneration de mutants, faire le lien entre les deux, laisser un héritage pour mieux reconstruire le présent et concevoire l'avenir.
James Mangold nous immerge dans un monde qui puise autant dans le western que dans le style Mad Max. Ce n'est pas pour rien qu'il cite Shane, western de George Stevens sortie en 1953. Contemplatif, Logan est avant tout un film intimiste qui marque la fin d'un monde et le commencement d'un nouveau. Ce qui rend par ailleur cette aventure encore plus mémorable, c'est l'absence de véritable cliffhanger ou de scène post-générique permettant à ce troisième opus de nous offrir une vraie conclusion. Et conclure sur du Johnny Cash... magnifique.
Autant que l'ambiance que dégage le long-métrage, la réalisation, que ce soit la mise en scène, la musique ou la photo, forment un tout uniforme d'une sobrieté exemplaire. Jamais le film ne tentera le spectaculaire quand celui-ci n'est pas justifié. C'est son honneteté envers les spectateur qui permet à Logan d'étre la réussite qu'il est.
Sobre et efficace, le film de James Mangold offre à la saga X-men et aux films de Super-héros (ne jouons pas sur les mots) l'un de ses meilleurs film.
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John Wick 2
La grosse déception du moment. Pourtant, le film commençait relativement bien avec un *John Wick* toujours aussi violent et à l'aise avec du combat et du gunfight jouissif ainsi que le background plus développé du "monde souterrain". Mais voilà qu'à vouloir en faire toujours plus, le film s'enlise dès sa première scènes d'action en Italie dans une routine fatigante.
Les défauts en ressortent plus fort. L'action se limite à des gunfights et combats très terre à terre choregraphiés de la même manière. Que l'intrigue ne soit pas originale, recherchée ou marquante est une chose, mais que l'action soit aussi limitée et répétitive c'est un vrai problème. Et ce n'est pas la réalisation monotone qui viendra embellir tout cela.
Ouaip, il y a des moments fun, la présence du grand Franco Nero, un Keanu Reeves investie, ... mais quitte à faire dans l'improbable, autant y aller à fond et nous faire pisser de l'or par les yeux.
Re: Vos dernières sorties ciné
JW2: En gros même chose que le "1", surprise en moins. Jouissif parce ça tue sans remord (quelle mentalité quand même de penser cela), malgré le côté répétitif.
Par contre quand les cascades assistés par ordi se voient un peu trop (éjection de véhicules par ex.), le soufflé retombe.
Par contre quand les cascades assistés par ordi se voient un peu trop (éjection de véhicules par ex.), le soufflé retombe.
Invité- Invité
Re: Vos dernières sorties ciné
T2 Trainspotting 2
Revenir 20 ans plus tard avec les mêmes personnages (et acteurs) et un sujet qui ne se prête pas du tout au jeu des suites, c'est le défi que s'est imposé Danny Boyle. Il est évident que le fan de base, celui d'origine directement marqué par l'oeuvre, n'y verra que peu d'intérêt à faire revenir des personnages ancré dans leur époque.
Pourtant, c'est un récit étonnement cohérent et crédible que nous propose le metteur en scène. Plus mélancolique et moins psychedelique T2 garde son identité visuelle tout en prolongeant son autopsie en plongeant ses personnages 20 ans plus tard.
Le monde a changé, les intérêts aussi, la technologie et la politique montrent un tout autre visage. C'est dans ce monde en constant boulversement que nous redécouvrons nos héros avec cette interrogation légitime, comment se sont-ils adaptés à cette nouvelle société ?
Trainspotting et T2 Trainspotting 2 se complètent autant qu'ils s'ignorent comme si 20 ans d'écart n'avaient que peu d'importance.
Revenir 20 ans plus tard avec les mêmes personnages (et acteurs) et un sujet qui ne se prête pas du tout au jeu des suites, c'est le défi que s'est imposé Danny Boyle. Il est évident que le fan de base, celui d'origine directement marqué par l'oeuvre, n'y verra que peu d'intérêt à faire revenir des personnages ancré dans leur époque.
Pourtant, c'est un récit étonnement cohérent et crédible que nous propose le metteur en scène. Plus mélancolique et moins psychedelique T2 garde son identité visuelle tout en prolongeant son autopsie en plongeant ses personnages 20 ans plus tard.
Le monde a changé, les intérêts aussi, la technologie et la politique montrent un tout autre visage. C'est dans ce monde en constant boulversement que nous redécouvrons nos héros avec cette interrogation légitime, comment se sont-ils adaptés à cette nouvelle société ?
Trainspotting et T2 Trainspotting 2 se complètent autant qu'ils s'ignorent comme si 20 ans d'écart n'avaient que peu d'importance.
Dernière édition par #diez le Sam 4 Mar - 22:37, édité 2 fois
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