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The Rover


Un film implacable, essoufflant, violent et sans concessions. Les acteurs sont au top, rien à redire. Toutefois, soit je suis passé à côté du sous-texte, soit c'est vain et le but du film et de "simplement" suivre ces personnages dans un monde poste-apo. Il manque donc selon moi un petit quelque chose poussant au revisonnage.

Blu-ray sublime, un peu de grain mais globalement, une définition superbe.

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Délivre-nous du mal


Le titre de ce métrage me rebutait, imaginant un énième nanar du genre horrifique/possession. Hé bien excellente surprise. Le fait d'inscrire ces histoires paranormales dans le quotidien réalise et poisseux de policiers des bas quartiers de la grosse pomme permet de réellement s'immerger dans l'histoire. Malheureusement, on n'échappe guère à quelque jump-scare putassiers. L'exorcisme est le point d'orgue du film : réussit, il n'a pas à rougir des cadors du genre. Bref, un excellent moment qui manque toutefois de surprise.

Blu-ray magnifique, tout simplement, rarement vu une telle qualité d'image pour le support, un régal !

soit je suis passé à côté du sous-texte, soit c'est vain et le but du film et de "simplement" suivre ces personnages dans un monde poste-apo

nan c'est bien ça, donc nul/vain et  sans le moindre reel interet pour moi..
heureusement que la Forme(jeu des acteurs, cadrage etc) etait là..

Je me sens moins seul ^^

C’est legerement plus profond, mais ca reste vain en effet.

"Jupiter Ascending" :

ok, c'est pas le film du siecle, mais un bon delire de science fiction, avec des effets speciaux & scenes d'actions efficaces.
on retrouve qqs themes des reals, notamment une belle musique symphonique comme dans Matrix Reloaded.

vu le film en 2D, je pense qu'en 3D, ça doit bien envoyer. l'histoire est basique, mais j'ai surtout apprécier le film pour la creation de cet univers visuel.

comme dans Matrix, on a ici des scenes façon "bullet-time".

coté technique pour le BR, rien à dire, top image & son.

Guillotines
Hormis de beaux paysages, une attaque au canon d'un village, 2-3 exécutions, le spectacle donne mal au crane. C'est une enfilade douloureuse de clichés et de mièvreries aussi bien scénaristique que de mise en scène. Abus de ralenties et d'effets qui se veulent hi-tech mais qui ne sont que crétineries mollassonnes dénuées de rigueur. Dés qu'un fx numérique pointe la cata est amplifiée. Mais le montage pourtant lisible est ce qui est encore le plus pénible à subir. Andrew Lau s'inscrit ici comme un des pire analphabète du cinéma.
BD bof avec un grain qui parfois pointe alors qu'il n'est pas justifié, et 2 abominables solarisation dans des transitions comme vu que sur de mauvais dvd.

Fiches à venir

Coup de tête


Souvent considéré comme le meilleur film sur le foot, et pourtant cette étiquette lui colle mal à la peau. D'une part car au fond, même si Annaud montre comment le sport achète la paix sociale, le foot n'est qu'un prétexte. D'autre part, parce que les scènes de match ne font pas de miracle et ont bien du mal à retranscrire l'intensité d'une vraie rencontre.

Coup de Tête, c'est surtout un film de rédemption atypique, un peu tiré par les cheveux (on reconnait la patte Veber) mais diablement réjouissant dès lors qu'il donne l'occasion à François Perrin de prendre sa revanche. Sans jouer non plus dans la cour des grandes comédies, c'est donc surtout en fustigeant l'hypocrisie intéressée des nantis et la versatilité du petit peuple qu'Annaud et Veber donnent toute sa pertinence au long-métrage.

Image : 
Rien de transcendant, grain très prononcé qui limite le piqué.
Son :
VF stéréo sans éclat là non plus, mais sans défauts majeurs.
Bonus :
Du contenu de premier ordre, riche d'anecdotes et d'intervenants. Juste dommage que tout soit en SD.

Difficile de donner un avis totalement définitif sur ce film car il souffle aussi bien le chaud que le froid. 

Il y a de bonnes idées, comme le fait de prendre un personnage historique comme Lincoln et d'y mettre des ingrédients de fantastique tout en jouant avec l'histoire et sur ce plan ça fonctionne plutot bien il faut dire. 

spoil:

Les comédiens sont plutot bons, à commencer par l'interprète principal que je ne connaissais pas et qui s'en sort avec les honneurs, mention également à Mary Elizabeth Winstead. 

Dans les choses qui fachent, je mettrais en premier lieu la photographie du film que je n'ai pas apprécié du tout, ensuite, la mise en scène de Bekmanbetov a beau etre stylé, un moment donné trop c'est trop, des ralentis en veux en voilà et ce durant toutes les scènes d'action, à force j'ai trouvé ça usant, et alors

spoil:

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Sentiment mitigé, c'est loin d'etre une daube ce que j'avais peur au bout de 10 minutes de métrage, mais loin d'etre vraiment réussi, un peu de subtilité aurait été bienvenu surtout en matière de mise en scène. 



Image : Splendide, mais la photographie du film est vraiment spéciale.
Son : Excellente piste française en dts hd.

Continuum - Saison 1
 

Voilà une série qui ne paie pas de mine mais qui assure plutôt bien le divertissement. Il faut déjà passer outre le postulat un peu étrange (méchants démocrates prêts à tuer des milliers de personnes vs. gentils totalitaires qui contrôlent tout et tout le monde pour le bien commun...), et le léger sentiment de s'être fait avoir par la jaquette vu que 95% de la série a lieu de nos jours et non pas en 2077.

Si ces quelques défauts ne vous ont pas rebuté, alors il faut avouer que le tout fonctionne plutôt bien, avec des épisodes agréables et quelques rebondissements pas piqués des hannetons, notamment le cliffhanger final qui oblige quasiment à se délester de ses deniers pour l'achat de la saison 2. Le casting de revanchards s'en sort avec mention, en premier lieu Rachel Nichols qui montre des capacités insoupçonnées. Simon Barry a eu l'intelligence rare de ne pas sexualiser son personnage et d'en faire une vraie femme forte, futée et déterminée, là où les studios ont tendance à jouer le racolage quand ils mettent une héroïne en tête d'affiche.

En fouillant bien, on doit trouver le lot habituel d'incohérences qui collent à la peau des oeuvres sur les voyages temporels. Sans fouiller plus que ça, on peste parfois sur quelques clichés qui flinguent la crédibilité. Mais les atouts de Continuum l'emportent au bout du compte.

Image :
Fine, détaillée et lumineuse, elle ne souffre qu'occasionnellement sur les scènes de nuit ou sur les plans à effets spéciaux un peu dégueu.
Son :  
La VO assure sur l'action, un tout petit peu moins sur les dialogues.
Bonus :  
Un petit making of classique.

Avec la belle mais trop rare Rachel Nichols, qui avait dit ne jamais vouloir se dénuder pour un rôle (cf Conan) mais qui a fini par tout montrer sur son iCloud lors du fameux piratage des célébrités

Exists
Big foot existe. Et c'est angoissant. Angoissant pour les nerfs des plus cinéphiles comme avec les pires film footage de gueulle. Ce film existe (et en BD) et c'est une honte (et pour les éditeurs). Rien ne justifie tous ces plans bâclés ou pas. Une horreur de film, pas un film d'horreur.
Sinon l'image BD n'est pas mauvaise mauvaise et le son fait le gros du travail, sinon tout le travail, avec la spatialisation des attaques.

Last days of summer
Le plus cool des évadé. Je fais le jardin pas loin de voisins branchés sur la chaine info. La bonne interprétation sans éclat sauve ce film tarte. Qualification qui trouve tout sa pertinence sur la fin.
TB BD mais c'est normal.

KINGSMAN

Déjanté, décomplexé, décalé, drôle et surtout complètement politiquement incorrect

Spoiler:

, sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit au sortir de ce visionnage.
Ce film fait la nique à tous les films qu'il parodie et à tous les blockbusters actuels, bien trop lisses.
Un casting sans faute avec un Colin Firth complètement so british, un Samuel L. Jackson auquel le rôle de mégalo sied à merveille (prestation hommage aux méchants des Bond), Michael Caine fidèle à lui même, Mark Strong que l'on voit trop peu, tout ce beau monde aidé par une nouvelle génération très talentueuse.
Et mes amis, quelle mise en scène, nerveuse, qui ne souffre jamais des ralentis lors des scènes de combat que devraient apprécier notre cher Tarantino.
Vous ajoutez à cela une BO aux morceaux devenus cultes et au final on est tout proche d'un des films de l'année.

Une de mes plus grosses déceptions de l'année

Mdr. Encore un film qui divise. Merci pour ton retour

Transformers, l'âge de l'extinction.
1 ou 2 séquences tout de même impressionnantes à HK et un S. Tucci en forme. Sinon les batailles parallèles sont horriblement mal gérées et le (trop) plein d'action n'est là que pour cacher l'énorme manque d'idées. Et les personnages en cgi sont tout simplement hideux (en yamakasi -le ciné fr. plus fort que les $ de Bay – pareil pour les poursuite en voiture en passant-, entre les mains des autobots).
BD très honorable mais pas formidable avec du grain très rare mais présent sans justification.

il est présent tout le long du film le grain (malheureusement pour moi) apres il est peut etre un peu plus visible(/genant) par moments ça c'est possible.

Game of Thrones - saison 2


Petite déception pour cette deuxième saison qui ne confirme qu'à moitié les promesses de son aînée. En cause, de gros soucis de rythme. Après cinq premiers épisodes bavards et ennuyeux, les événements s'enclenchent enfin jusqu'à la bataille avant que l'on retombe dans le trivial avec un final qui n'est pas forcément la meilleure pub pour la saison 3. Ajoutez à cela une nouvelle tendance à verser dans le n'importe quoi (fantômes, zombies, Joffrey) et le tableau pourrait s'avérer bien noir.

Heureusement la série reste toujours passionnante à suivre grâce à plusieurs personnages parfaitement travaillés qui s'affirment dans des directions inattendues (Tyrion bien sûr, Shae, Aria, Tywin, Clegane, Theon) et des petits nouveaux géniaux (Brienne, Ygrid, Jaqen, Asha). L'humour aussi se fait plus présent avec des dialogues bien sentis. Enfin, comment ne pas mentionner la plus grande variété des environnements, avec des paysages et décors renversants qui rendent le voyage éminemment dépaysant.

Image :
Dur de trouver à redire, c'est sublime.
Son :
Perfection là aussi, tout est vibrant de naturel et le mixage ne crache pas sur les effets surround.
Bonus :
Pléthore de bonus passionnants dont la table ronde avec les acteurs, des guides interactifs bien pratiques parce qu'on commence à s'y perdre, des commentaires sur tous les épisodes, et un blu-ray bonus Fnac. Une édition au top !




Jusqu'à ce que la fin du monde vous sépare


On le voit arriver gros comme un camion, l'énième film sur deux personnes que tout oppose mais qui vont apprendre à s'aimer par la force des choses. Pourtant lorsque le générique tombe, mes bras l'imitent. Parce que Lorene Scafaria a bien compris que l'important ce n'est pas la destination, c'est le voyage. Et putain que ce trip pré-apocalyptique rempli de bonne musique se révèle touchant, attachant, souvent drôle même. Le contexte de fin du monde sert autant à révéler l'absurde de nos habitudes quotidiennes qu'à créer une relation pleine de délicatesse et de singularité entre nos deux héros.

Steve Carrell, tout en retenue, prouve s'il en était besoin l'étendue de sa palette d'acteur, tandis que Keira Knightley, même en roue libre, reste tout simplement royale. Tout repose quasiment sur eux, et malgré tout on croit totalement à l'univers installé par Scafaria. Pas besoin de dévoiler des trésors d'inventivité ou d'effets numériques, il y a des scénarii qui ont déjà tout en eux pour toucher en plein coeur.

Image :  
Sans taper dans le top démo, le résultat est suffisamment détaillé et brillant.
Son :  
Volume faiblard, dynamique pas follichonne, pas mal d'effets qui manquent de percussion, et la musique n'a pas les honneurs qu'elle méritait. C'est très moyen, heureusement les dialogues sont parfaitement clairs (pour peu qu'on monte le volume).
Bonus :
Pas de making of digne de ce nom, il faut se rabattre sur le commentaire audio collectif, très détendu voire potache.

La mémoire dans la peau
 

A quelques broutilles près, l'âge n'a toujours pas d'emprise sur la naissance de Jason Bourne. Doug Liman installait là un style à la fois nerveux et élégant, aussi habile à suivre la gestuelle robotique de Bourne qu'à nous coller au fauteuil devant ses prises de risques. Même si Paul Greengrass a brillamment repris le flambeau en poussant le spectacle d'un cran, la plupart des scènes clés sont toujours aussi scotchantes.

Image :  
Encore pas mal de tâches, de l'aliasing ponctuellement, et un piqué très bon mais pas encore optimal. Rien de réellement gênant, cela dit.
Son :  
A part quelques effets sonores datés qui rendent les combats un peu cartoon, la VO reste de haute volée même si le mixage aurait pu parfois être plus équilibré (la course-poursuite en voiture).
Bonus :  
Du contenu de grande qualité sur la naissance de Bourne, de l'adaptation, du making of, des scènes supplémentaires, et le commentaire appliqué de Liman. Tout est en SD.

Kingsman

La BA ne me donnait pas vraiment envie, je pensais à l'époque avoir affaire à un Bond façon teen movie. Les avis sur le net et ici même m'ont fait changer d'avis, et puis avec Vaughn à la réal je ne pouvais après tout pas être déçu.
Et bien mes amis quelle baffe! Du fun, du fun et encore du fun, voilà ce que nous propose ce film bien barré, sans le moindre temps mort, méchamment violent... J'ai passé plus de 2h de pure éclate. A posséder absolument!!!

Merci

Game Of Thrones - saison 3


Là encore, un petit coup de mou pour commencer, puis la saison trouve rapidement un vrai bon rythme de croisière qu'elle conserve jusqu'à la fin. Le scénario gagne particulièrement en cruauté, notamment lors du point culminant dans l'épisode 9, effroyable mais malheureusement pas aussi traumatisant que le final de la saison 1, faute d'audace dans la mise en scène et d'une bonne gestion du suspense.

Plus qu'une histoire de guerres, Game of Thrones devient véritablement une histoire de couples, qu'ils soient politiques, guidés par les sentiments ou voués à un amour impossible. Un beau moment de valses maudites avant un inéluctable déchaînement de violence à venir...

Image :
Toujours aussi parfait.
Son :
Encore une VO top démo immersive au possible.
Bonus :
Du contenu dans la lignée des précédentes saisons, mais un peu plus chiche. Surtout, aucune featurette ne se révèle réellement passionnante. Restent les commentaires audio.

Le Voyage Fantastique
 

Je pensais me replonger dans un des films de mon enfance, mais visiblement j'ai confondu avec L'aventure intérieure. Ici, Richard Fleischer a beau faire preuve de beaucoup d'ambition et d'ingéniosité visuelle, son film reste invariablement mou voire soporifique. Je comprends que les spectateurs aient pu être fascinés à l'époque, mais à l'ère de la HD il est bien compliqué de retrouver de la magie dans ces gros plans de lampe à lave, ou dans ces artères drôlement bien éclairées même sans lampadaires.

Les efforts considérables pour rendre le background scientifique crédible devraient forcer le respect, pourtant à côté de ça le scénario ultra prévisible balance tellement d'énormités que le combat semble perdu d'avance. A commencer par ce héros sans charisme dont on ne nous dit rien, et dont on a bien du mal à comprendre sur quelles compétences il est embarqué dans l'aventure. Raquel Welch, presque aussi crédible que Denise Richards dans Le monde ne suffit pas, n'est pas là pour remonter le niveau d'un voyage jamais réellement à la hauteur de son générique.

Image :  
Asse bonne, avec un grain raisonnablement contenu. Quelques plans flous, et une image cramée dès qu'on force dans les tons vifs. Mais dans l'ensemble ça reste cruel pour les effets spéciaux.
Son :  
Rien de réellement spectaculaire, mais une VO qui fait son office, ultra calme et sans souffle au début, plus épique sur la fin mais surtout portée sur la musique et les dialogues. Pas mal de fausses notes sur les sous-titres. 
Bonus :  
Tout est non sous-titré et en SD... Excellent petit éclairage sur les SFX et commentaire audio très pointu composent le gros du disque.

Encore merci à mon Papa Noël de LGBI cela dit !