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Eraserhead


Plus radical que n'importe lequel de ses petits frères, le premier film de David Lynch ruisselle d'idées de génie. Même si son fil narratif reste relativement transparent (surtout comparé à Mulholland Dr. ou Inland Empire), la plupart de ses portes restent fermées à l'issue du premier visionnage. Lynch prend déjà un malin plaisir à brouiller les sens dès la première seconde, et à jouer avec notre perception.

Sur la forme, il accouche de visions hallucinantes. Sur le fond, il envoie valser la bonne morale en mettant ce petit bougre de Henry face à l'âge adulte et à des responsabilités qu'il voudrait ne pas avoir à assumer. Le monde autour de lui épouse ses états d'âme dans un ballet noir et blanc plus noir que blanc, non dénué d'humour noir, mais surtout n'hésitant pas à expliciter la violence des sentiments de Henry pour sa progéniture.

En contrepartie, le rythme éprouve parfois, dans ces moments où le film semble ne pas avancer. La frustration de ne pas avoir tout saisi, elle, ne s'évaporera (peut-être) qu'après re-visionnage. Mais l'expérience visuelle et sonore est indéniablement magnétique et mémorable.


Image :  
L'esthétique du film n'invite pas à la perfection, et l'image accuse de nombreux défauts. Toutefois la copie semble suffisamment soigné eu égard à l'âge du film et à sa nature (film de fin d'études).
Son : 
Une simple piste stéréo mais de très bonne qualité et totalement hypnotique. Les dialogues sont relativement clairs, là encore compte tenu des conditions de tournage. Quelques nappes qui saturent vers la fin.
Bonus : 
Un docu d'1h20 sur Lynch, en voilà une riche idée, sauf qu'en fait c'est totalement pompeux et inintéressant (autant j'adore sa filmo, autant le personnage et ce qu'il fait en dehors du cinoche c'est une autre histoire). Plus quatre courts-métrages totalement perchés, mais pas forcément dans le bon sens du terme.

Bleu d'Enfer





Voilà un divertissement des plus rafraîchissant. Bien évidement, cela est dû en grande partie à son cadre paradisiaque voire onirique (oui oui, certains plans sont très appliqués). Aussi, le couple de héros (Paul Walker et Jessica Alba) est vite attachant, outre leur plastique irréprochable.

L'histoire bien que classique (quelques amis se retrouvent malgré eux entraînés dans des situations dangereuses et s'en sortent in-extremis) est efficace. Certaines scènes sont étonnement violentes. On regrettera la sous-exploitation du personnage de Jessica Alba qui "disparaît" quelque peu sans spoiler.

Clairement loin d'un plaisir coupable. On pourrait même penser par moments à Point Break.

Aspect technique : une belle galette, avec une image précise et riche en couleurs, avec toutefois la présence d'un léger grain. Une bonne piste son.

Vu au ciné à sa sortie, pas un grand souvenir sauf

Spoiler:

La suite était un DTV regardable si on a aimé le 1er d'ailleurs

L'auberge espagnole


Peu de films me rendent aussi nostalgique que celui-là. C'est peut-être le cinquième ou sixième visionnage, pourtant je redécouvre le film à chaque fois, avec l'impression que l'essence de ma génération a été mise sous flacon. Le rouvrir, c'est faire remonter une flopée de souvenirs, d'autant plus pour tous ceux qui ont eu la chance de profiter d'Erasmus. Comme les grands films, L'Auberge Espagnole réussit autant dans sa dimension individuelle (les questionnements sur l'identité, les choix, la vie, l'amour) que dans sa peinture de l'époque, dans une Europe aussi foutraque que ses habitants, mais dans lequel le vivre-ensemble est une nécessité et une réalité, loin de la gérontocratie communautaire qui a perdu de vue l'essentiel.

Avec ses colocs plus vrais que nature, son style iconoclaste, son écriture comique fine et spontanée, son montage revigorant, sa bande-son entraînante et son polyglottisme, c'est juste un bonheur total qui n'a pas pris la moindre ride.


Image :
Rendu numérique avec une profondeur de champ pas toujours irréprochable et un peu de bruit ponctuellement. Ca reste quand même de très belle facture.
Son :  
VF satisfaisante malgré un manque de punch (la scène de La Paloma) et des dialogues pas toujours audibles.
Bonus : 
Tout est repris du DVD collector, donc en SD. Mais le contenu est excellent, notamment les scènes coupées présentées en long et en large par Klapisch.

Robocop

Toujours aussi bon malgré l'âge. J'étais fan quand j'étais gosse, je dois en être à une grosse 20aine de visionnages depuis le temps, mais toujours autant de plaisir à mater ce film choc.
Même aujourd'hui ça reste encore ultra violent; dire que je l'ai vu la première fois à 8-9 ans
Techniquement l'image est vraiment bonne avec ce nouveau master, on ne pouvait pas espérer mieux. La VF DTS est bonne, mais certains bruitages font peine à entendre, sans parler de quelques erreurs de doublage comme le "je suis un policio"

j'ai du le voir a peu pres au meme age que toi( a la sortie en vhs sachant que je suis né en juin 81 comme toi il me semble )je l'avais trouvé assez violent/hardcore

Cell a écrit:Vu au ciné à sa sortie, pas un grand souvenir sauf

Spoiler:

La suite était un DTV regardable si on a aimé le 1er d'ailleurs

C'est ça ^^

Pas tenté par le second.

Laura Vandervoort est presque aussi belle que Jessica Alba dedans

Uai mais Jessica Alba quoi

D'où le "presque"

djfeelip a écrit:Robocop

Toujours aussi bon malgré l'âge. J'étais fan quand j'étais gosse, je dois en être à une grosse 20aine de visionnages depuis le temps, mais toujours autant de plaisir à mater ce film choc.
Même aujourd'hui ça reste encore ultra violent; dire que je l'ai vu la première fois à 8-9 ans
Techniquement l'image est vraiment bonne avec ce nouveau master, on ne pouvait pas espérer mieux. La VF DTS est bonne, mais certains bruitages font peine à entendre, sans parler de quelques erreurs de doublage comme le "je suis un policio"

je me souviens l avoir vu sur canal, mon père avait coupé la scène où il se fait tabasser à mort

5ème volet des sexy dance, alors que dire, si ce n'est que le scénario tourne à vide, c'est un peu toujours la meme chose à force dans ce genre de films, l'intéret se situe ailleurs il faut dire avec des chorégraphies endiablés sur fond de hip hop et ça fonctionne pour ceux qui aiment le genre. 

A noter aussi, qu'on retrouve des acteurs des différents épisodes et c'est assez plaisant.

 La faute au scénario qui ne fait que reprendre les poncifs et clichés du genre, un peu de nouveauté aurait fait du bien, mention spéciale aux danseurs/ses.

Image : Fort jolie, couleurs chatoyantes et copie en 1.85 pour profiter du spectacle.
Son : Excellente piste en dts.

petite parenthèse! perso je préfère clairement jessica alba(de visage du moins)

A la base on a un projet des plus casse gueule, à savoir adapter un dessin animé et surtout un jouet à l'écran, pari réussi ma foi, car Michael Bay et les scénaristes ont incorporé un max d'humour, soit on aime soit on détestera ce choix, moi j'avoue que j'en suis assez friand. 

Après, le scénario est plutot bien agencé, d'ailleurs j'avais oublié à quel point ce premier volet prenait son temps pour incorporer ses différents éléments et son histoire, certainement celui qui contient le moins de scènes d'action aussi. 

Donc, au final, on a droit à un gros blockbuster bien cimenté et qui joue la carte de l'humour à fond les ballons tout en incorporant ce qu'il faut en moment fort. 

Un bon début et on accroche de suite aux différents personnages.

 J'aurais mis un 4, mais je trouve que les scènes d'action sont un poil brouillonnes, Michael Bay filmant de trop près par moment, chose qu'il corrigera par la suite sur sa saga. 

Image : Noirs intenses, copie très contrasté, couleurs intenses, du tout bon.
Son : Petite piste française en dd 5.1, elle fait le job mais sans plus.

gaeljet a écrit:petite parenthèse! perso je préfère clairement  jessica alba(de visage du moins)

et le corps de Jessica, nan t'es pas fan ?

si si, mais celui de l'autre(je faisais une comparaison a la base) est pas mal du tout quand meme
pour le corps j'ai donc aussi une préférence pour alba, mais dans une moindre mesure proportionnellement que pour le visage quoi

Trop maigrellette

Dave préfère les bonnes grosses bigoudènes 

Alba n'est pas maigrelette du moins pas dans le film d'où ce débat parti, je dirais plutôt "fit" ou "athlétique"
Les cure-dents du Secret de Victoria ça c'est des maigrelettes

pas evident de qualifier tel ou tel corps/type de corps, surtout quand on ne sy' connait pas/pas trop...

là on tape plus vers le tres fin et parfois memelimite  l'anorexie chez les mannequins (enfin beaucoup de mannequins pas tous non plus)

alba est quand meme tres fine peu musclée et peu "grasse" dans l'absolue

c'est juste qu'on est de maniere generale assez  habitués à ce genre de physique.
car il y a peu de femmes qui sont sportives/musclées et souvent lorsqu'elles le sont c'est que /tres largement au niveau du bas.
d'une part car c'est là qu'elles sont prédisposées a prendre plus de muscle/gras et d'autre part car c'est souvent ce qu'elle aiment  et preferent  travailler/muscler(contrairement aux hommes) de maniere directe(muscu par exemple) ou indirecte (sports comme la course a pieds)

de memoire et sauf erreur laura a un corps plus "musclé"/tonique et moins fin qu'alba,elle est plus "sportive" que mannequin en gros..

Second visionnage après sa sortie au ciné, toujours aussi poilant, fiche à venir

Cell a écrit:

Second visionnage après sa sortie au ciné, toujours aussi poilant, fiche à venir

trop bon ce film "Le mac", me lasse pas de le voir, et je me marre à chaque fois, José Garcia est hillarant.

Spoiler:

C'est pas un grand film, mais après des dizaines de comédies Françaises à la con avec Gad Elmaleh et cie, ça fait du bien un film aussi délirant

Cell a écrit:C'est pas un grand film, mais après des dizaines de comédies Françaises à la con avec Gad Elmaleh et cie, ça fait du bien un film aussi délirant

tout à fait d'accord, ça change des comedies romantiques à la con sans scenar, ou bien toutes les debilités de Kad Merad, j'en peux plus

Léo10 a écrit:Dave préfère les bonnes grosses bigoudènes 

Genre :