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Voila le seul Spider-man au cinéma pour moi, le Raimi/Maguire. Le seul à être parfait pour l'époque et je reviendrais sur ça après, le seul à avoir autant d'émotions, différentes du début à la fin tout en rappelant parfaitement des points clés du comics. Des personnages parfaits avec des acteurs parfaits, y a rien d'autre à dire. Même si j'adore les acteurs qui jouent les oncles et tantes dans Amazing, ils n'arrivent jamais à la cheville de Cliff Robertson et Rosemary Harris qui campent à merveille ces deux personnages, et je pleure à chaque fois au moment fatal. Le reste du casting est la aussi génial, William Dafoe, mais surtout J. K. Simmons, si drôle ! Parfait pour l'époque parce que les effets spéciaux ont quand même mal viéllis et aujourd'hui, la HD ne permet plus à l'illusion d'être parfaite. J'adore ce film, je voulais me refaire cette saga Raimi mais déçu par le blu-ray, je voulais tenter cette édition qui est pas mal noté sur amazon, et bien, Redécouverte totale !


J'ai critiqué Sony pour ces édition Masterisés en 4K qui n'amélioraient rien du tout, et qui n'avaient rien d'une restauration quand le film en avait besoin (SOS fantômes). Et c'est valable pour l'édition de SOS fantôme mais aussi pour les films déjà sortis avec un master 4K de base, Taxi Driver, Total Recall Mémoire programmé et j'en passes. Pour celui la, je ne sais pas si il y a eu une restauration mais je n'ai jamais vue un tel piqué pour ce film. On perd l'effet image viellote de la première édition, c'est magnifique ! Les noirs, les couleurs et la précision, tout est top sur cette galette, même dans les scènes sombres ou l'on peut avoir des pointes à 45 mbps. Tout n'est pas parfais, et c'est la que les effets spéciaux de 2002 viennent réduire tout ce qu'on gagnait, les effets ce voient et sont assez mal intégrés dans une image HD, on perd aussi en précision dans ces cas la.


Coté son c'est la déception. Sony nous met la VO en Dolby True HD 5.1, qui est loins d'etre la meilleur piste sonore que j'ai entendu pour un film d'action, mais le pire étant pour la VF qui est en Dolby Digital 5.1 qui est certe belle cotés effets et puissance pour un DD mais n'arrive c'est sur pas à la cheville d'une poste lowless. Je ne critiquerais pas si on avait pas juste ces deux langues, et donc une galette faite pour la France uniquement (ou les pays francophones) et si y avait pas la place, le disque est loin d'être remplis, 32 GO, ça laisse largement de quoi mettre une 2eme pistes HD.


Pas de bonus, c'est lamentable aussi. Sony qui explique cela parce que la galette doit servir au film qui sera compressé au minimum, mais voila, comme je l'ai dit plus haut, 32 GO n'est pas du tout toute la place qu'il y a sur un BD 50, il y a largement la place de mettre pas mal de bonus également.


Coté packaging, c'est un keep case standard avec une jaquette imprimée à l'interieur. dommage de ne pas mettre de transparence du coup à l'interieur, le bleu du boitier gène. Sony reste le dernier éditeur à faire ça en Blu-ray alors qu'en DVD c'était FPE qui sortait ça.
La le visuel est jolie, le choix des couleurs pour la 4K, le jaune, c'est spéciale quand même.
Je critique le fait de vouloir vendre ça pour de la 4K, et ça marche vue les critiques sur amazon. ça reste du 1080P et à par la couleur étendue que l'on ne peut avoir qu'avec un écran compatible, la précision ne changera pas sur un 4K, c'est de l'upscaling.


A acheter le 2 donc et Godzilla pour voir si ils ont fait le même travail.

maitre du capricorne a écrit:J'ai adoré ce film quand j'était môme, mais la ça a mal passé. Y a des moments bien entendus qui restent drôles et d'autres qui dans mes souvenirs étaient important sont ridicules aujourd'hui. j'ai même trouvé l'histoire d'une banalité alors que je la trouvais merveilleuse avant.

comme toi, j'ai usé la vhs étant mome, revu en dvd y'a pas si longtemps, j'ai eu le meme ressentis que toi pour le blu-ray donc tant-pis, je passe
c'est rare que sa me fasse ça pour un film que j'aime vraiment, mais là on peu le dire, sa a mal vieillis

500 jours ensemble


Comme un symbole, le charme n'opère pas autant que la première fois, mais les défauts de jeunesse sont facilement pardonnés face à l'enthousiasme et l'acuité de cette étude d'une relation homme/femme moderne. C'est assez miraculeux mais en une heure et demie Marc Webb parvient réellement à faire vivre toutes les émotions que traverse un couple, et ce même en bousculant la chronologie.

Si le tout fonctionne, c'est aussi et surtout dû au charme dévastateur du duo Deschanel / Gordon-Levitt, tenant d'une alchimie qui repose à la fois sur leur allure casual et un charisme glamour idéal pour la pellicule.

Image :
A part un très léger grain, c'est du tout bon.
Son :
Une enveloppe hyper agréable autant sur la musique que quelques plus rares effets sonores. Dialogues clairs et naturels.
Bonus :
Un court-métrage hilarant à voir absolument pour les fans du film. Egalement un clip plutôt sympa avec le duo star. Le reste est dispensable mais a le mérite d'être là.

Excellente comédie toujours d'actualité malheureusement tellement drôle et émouvante. En même temps on arrive tellement facilement à ce mettre à sa place et on ne comprend pas ce choix de gérer tout ça tout seul. Tout le monde peut à tout moment se retrouver à la rue et c'est pas faut. Ici on connait tristesses et joies mais ça finit plutôt bien. Les acteurs choisis sont parfaits, la mise en scène, réussie.


L'image est loin d'être parfaite, très granuleuse avec un manque de piquet tout le long du film. D'après mes recherches, le film était présenté au cinéma en 1.33, donc y aurait un recadrage ici en 1.85 et je ne sait pas si c'est un open mate (j'en ai pas l'impression vue le cadrage). On ne pourra pas en vouloir à TF1 d'avoir trop lissé le film, ce n'est pas le cas du tout, mais je n'ai pas l'impression non plus qu'un vrai travail de restauration a eu lieu. Est-ce un vieux master ou un nouveau scanne ? j'ai plus l'impression d'avoir un vieux master devant les yeux. certains scènes ont le mérites d'avoir tout de même une excellente précision, mais elle sont rare, tout comme les scènes très mauvaises de ce coté la.
pour le rendu, qui permet quand même de revoir ce film dans de bonnes conditions, j'aurais mit 7/10, ça reste HD même si je n'ai pas l'impression que tout a été fait pour avoir la meilleur image possible. Je baisse ma note à 5 à cause du recadrage. Par contre, TF1 présente le film en 1080p, c'est assez rare chez eux, donc je le précise.


Coté son, une VF Mono HD, si on peut appeler ça HD, j'ai du mal avec la notion de son HD, soit le son est compressé et on a un son moins bon qu'il ne peut l'être, soit un son non compressé et on a le meilleur son possible pour une bande sonore, mais même la, ça peut varier d'une bande son à l'autre. On peut avoir une piste non compressé qui est aussi bonne qu'un Dolby Digital. c'est le cas ici. En même temps rien ne permet de faire ressortir tout le potentiel du matos. C'est correcte sans plus, mais je reste persuadé que l'on n'aurais pas de différence audible entre un DD et un DTS-HD MA ici.


Au niveau des Bonus, c'est génial. On passe vite fait sur le making of promotionnel de 10 minutes en SD, et on parle tout de suite de cette interview de 2H de Gérard Jugnot, qui revient sur toute sa carrière de réalisateur. Il balance pas mal sur certains acteurs, on apprend beaucoup sur ses difficultés au début à se faire entendre et sur le pourquoi de sa carrière. Une interview très triste lorsque l'on parle de la mort de Ticky Holgado et de son père. Une interview entrecoupés d'extraits de films, d'extraits d'émissions de télévision de l'époque, à voir !


Le packaging est simple, TF1 vidéo qui nous fait comme d'autres éditeurs, une collection, histoire de reprendre la "livré" pour plusieurs films et ainsi gagner du temps pour la création de la sérigraphie et de la jaquette. Autant certains titres sont réussi de ce coté la, autant la, le visuel au recto est fait par un amateur sur Paint ! même les pieds des 4 acteurs sont pris dans ce fondu beige pour caser le titre ! C'est vraiment laid et ça ne va pas avec le reste.

Merci MDC

Captain America, le soldat de l'hiver

Critique ciné:
Heat meet Star trek pour faire court
Le spectacle est là, techniquement c'est bien fait. Sauf que le scénario utilise constamment des astuces assez débiles qui finissent par  le rendre crétin. Pourtant cette histoire critique sur un état ultra sécuritaire dans un gros truc bourrin pour les masses est séduisante, de même que son coté terrien.
Part "réaliste" avec ces poursuites/fusillades urbaines à la Heat, le meilleur du film.
Part "Trekiste" avec ses énormes vaisseaux au dessus de Washington.
Sauf que dans tout ça c'est que l'on ne ressent aucun danger de la populace qui semble même totalement absente. Pourquoi parler/défendre celle-ci si elle n'est pas visuellement en jeu, pas même représentée (ou si peu) en témoin. Des grosses explosions au dessus du Potomak avec building en souffrance et on ne voit que les employés du SHIELD impliqués à sortit des bureaux. Et si ce n'est pas la terre qui est en danger, mais les (millions) de mauvais citoyens et ennemis d'états potentiels cette grossièreté sonne comme un repli du plan Marvel sur lui même. Et rien d'engageant pour le futur.
3D souvent agréable, bien que tjs aussi inutile, dans les plans les + calmes, ajoute certainement une perte de lisibilité à l'action qui reste cependant loin d'une bouillie pour les yeux.

Revisite de celle-ci en rayant les motions contraire à cette seconde vision.
L'actu de surveillance tout azimut y est sans doute pour qqc. La paranoïa étatique, modèle RDA/USSR, gagnant malheureusement. Donc belle idée pour un film grand public. Pour ce que çà change...
Surtout énorme spectacle. Finalement ces vaisseaux détruits en sortie d'usine de l'axe Hydra  (j'avais du zappé cette partie inside le shield) permet d'éviter les sempiternelles images de destruction massive des autres films plus inconséquent? C'est bien reposant.
Un autre regard sur ce film.
Bon se mettre à trois contre cette armée reste limite, que font les autres avengers ?


Merci MDC

Que fond les autres avengers, c'est ce qu'on ce demande dans chaque nouveaux films d'un héro seul. Quoi que je trouvais la menace suffisante pour Captain et donc un danger infèrieur à ceux de Thor ou Iron man. l'effet est donc moins présent. j'ai aimé ce film, bien plus que le premier et que les autres films de la licence.

La 3D, je l'ai trouvée excellente, pas vue en 2D par contre.



Péril en la demeure est un film très sensuel, ou on nous présente un jeune prof de musique qui va perdre son innocence. Chaque personnage est important dans ce film, Edwige, la voisine voyeuse photographe campée par une Anémone toute en séduction, et c'est réussi. A croire que tout le monde est attiré par ce prof de musique. On a même une pointe d'homosexualité avec le tueur à gage. Seule la jeune fille m'a paru sans interet. Un film que j'ai aimé découvrir en DVD que j'aime toujours autant, j'ai toujours autant de plaisir même en connaissant les péripéthies. Seul la toute fin m'a toujours déçu




L'image est très granuleuse et rarement d'un piquet très bon, c'est HD mais pas extraordinaire. Un plan est même proche de la SD à la toute fin. Les plans en extérieurs sont meilleurs. Les couleurs et contrastes sont bons sans non plus atteindre l'excellence.
Une image correcte pour la HD, sans plus. On ne sent pas qu'il y a eu un travail de restauration, on a plus l'impression d'un vieux master boosté.


Coté son, c'est du mono en Lowless, c'est pas mal du tout. Un léger souffle reste présent sur certaines scènes mais l'essentiel étant les dialogues, et pour ça la piste son fait le boulot.


En bonus on à droit à une interview, assez récente de Bohringer, il a du mal à trouver les mots pour dire du bien de quelqu'un du cinéma. Mais il arrive tout de même à dire que Deville, c'est la partie bonheur de sa carrière. Il arrive surtout à mépriser certains acteurs et d'autres réalisateurs, sans les citer. Il critique méchamment le cinéma d'aujourd'hui, mais il en veut aussi au cinéma d'hier. En tout cas il a mal viélli et ça fait mal de le voir parler ainsi.

Le deuxième bonus, très bon lui aussi avec des interview du réalisateur et de certains acteurs, nous donne les détails de la création du film, la mise en scène minutieuse de Deville lors des scènes érotiques, très importantes pour le film. à voir.
On a aussi la bande annonce, mais j'ai du mal à comprendre à quoi elle sert sur le Blu-ray du film.


Le packaging, un boîtier blanc est une jaquette avec la "livré" Gaumont Découverte. Les fameux titres à 10 euros qui passent tous à 13 euros ! c'est quand même moyen quand tu tombes sur un blu-ray avec le flyer "Blu-ray à 10 euros" !
Comme toute la collection, on a une affiche créée à partir d'une image du film, le disque reprend la couleur choisis pour la tranche et l'arrière. C'est le blanc qui domine une fois réunis, ça nous fait une superbe collection. Je regrette quand même que Gaumont n'utilise pas les affiches originales.
Un Flyer est présent présentant la collection.

Y a pas d'images je pigeais pas de quel film parlait kub

OOPS Regrettable oublie du titre. Alzheimer ?

Péril en la demeure, vu au cinéma à l'époque, le seul truc que je me souvienne, c'est picoli remettant la jupe de nicole garcia sur le canapé... 
J'en garde un bon souvenir... Faut que je me le refasse, tu m'en as donné envie mdc.

Max et les maximonstres

Réévaluation total de ce conte poétique de Spike Jones. Avec ce nouveau visionnage, je viens juste de saisir la richesse que recèle ce film sur l'enfance.

Cette île où les démons et les joies de l'enfance se livrent une lutte acharnée contre le fin de l'insouciance et de l’innocence. Cette période de transition fragile où un moment de joie éphémère peut se transformer en tristesse profonde.

Se sont les différentes personnalités et craintes de Max qui sont personnalisées par les monstres. Ce sont eux qui mèneront ou non Max à accepter cette réalité et enfin grandir. En fait Max se livre à une sorte de psychanalyse en puisant dans toutes ses ressources et son imagination pour comprendre les choses de la manière la plus sauvage et primitive qui lui sont permis.

En dehors de ce propos particulièrement bien traité, le réalisateur nous offre un film visuellement épuré mais d'une beauté naturelle et encore une fois sauvage. La mise en scène offre des plans magnifiques accompagnées de chansons toutes trouvées en rapport constant avec le petit héros.

Une belle redécouverte, clairement.

Le premier essai c'est conclu par un échec de mon coté, il me faudra beaucoup de courage pour retenter Max et les Maximonstres tellement je l'ai trouvé mauvais.

Riffhard a écrit:Péril en la demeure, vu au cinéma à l'époque, le seul truc que je me souvienne, c'est picoli remettant la jupe de nicole garcia sur le canapé...
J'en garde un bon souvenir... Faut que je me le refasse, tu m'en as donné envie mdc.

Le coup de la jupe, et l'autre en face qui n'ose pas regarder et qui à peur du mari, un petit jeu à 3 bien mené par Nicole Garcia.

Mary et Max


Rarement le cinéma d'animation n'a été, autant qu'ici, capable d'adresser au spectateur un message mature et intelligent tout en s'adressant à tous les publics sans en laisser un sur le carreau. Malgré toutes les louanges que le film d'Adam Elliot a reçues, sa noirceur et la force avec laquelle il touche droit au coeur ont de quoi surprendre.

Par la grâce d'un énorme talent créatif monstrueux et de ces deux personnages un peu paumés et rongés par leurs défauts, la dépression devient poésie drôle, dans un noir, marron et blanc qui n'a rien de rebutant. La réussite artistique transcende ce qui n'est au fond qu'un échange épistolaire et aurait pu donc se révéler particulièrement chiant.

Tout le monde, y compris les blasés de l'animation américaine, trouvera de quoi se réchauffer le coeur dans ce qui n'est pas un recommandable, mais bel et bien un total indispensable qui envoie valser toutes les étiquettes qu'on pourrait lui coller.

Image :
Une HD quasi parfaite, on voit bien les traces de doigts sur les marionnettes. A peine quelques défauts ponctuels qui trahissent la compression.
Son :
VO très naturelle qui ne s'emballe que rarement.
Bonus :
2 interviews du réalisateur complémentaires mais parfois redondantes, et quelques featurettes sur les doubleurs.

merci mdc pour le retour d'une époque formidable

Bad Milo
 

D'une idée de départ sympatoche, Jacob Vaughan accouche de pas grand chose. Sa réalisation manque affreusement de folie, à l'image du scénario d'ailleurs. Il y avait pourtant matière à s'éclater et à sortir quelques plans cultes, mais au final on a vraiment l'impression que le réalisateur s'est fait chier à faire ce film.

Le personnage principal, sosie de Brandan Fraser, est assez étoffé mais les problèmes qu'il traverse sont archi-classiques. La marionnette qui lui sort du cul a beau avoir le charme kawai des Gremlins en leur temps, on ne la voit finalement que très peu à l'écran, avec un gore-o-mètre désespérément bas.

La fin n'apporte elle non plus aucune surprise, se contentant de reprendre le schéma-type du genre en n'oubliant évidemment pas de préparer le terrain pour une (très) hypothétique suite. Sympa en casse-croûte, mais très frugal.

Image : 
Très belle et détaillée, quelques moments où le léger grain gâche un peu la vue.
Son :
Quelques accrocs (quelques voix pas au top, quelques effets en deça) dans un ensemble assez pêchu.
Bonus :
Bêtisier et scènes coupées, c'est très light.

Hanna
 

Entrée en matière concluante pour Joe Wright dans le genre action, avec une mise en scène suffisamment personnelle pour maintenir l'attention. Le trip conte de fées vient plutôt subtilement contrebalancer quelques errances dans la cohérence ou la crédibilité de l'histoire.

Mais le film est bien sûr totalement porté par son héroïne, révélant l'extraordinaire cinégénie de Saoirse Ronan. Crédible, émouvante, physique, elle renvoie quasiment dans les cordes le reste du casting, aux personnages fatalement moins soignés. On pense surtout à ces méchants Allemands presque aussi fins que ceux de Taxi, ou même à Cate Blanchett qui n'est pas gâtée par son rôle.

Néanmoins avec sa réalisation efficace, son montage fluide et agile, et le baptême du feu totalement réussi des Chemical Brothers pour leur première BO, Hanna fait aisément pardonner ses défauts, y compris celui de laisser un goût d'inachevé avec son final trop vite expédié.

Image :
Superbe, fine et lumineuse, à peine limitée par le grain cinéma.
Son :
Piste dantesque à tous points de vue.
Bonus :
Quelques featurettes qui font office de making of, dont deux à retenir sur le style de combat d'Hanna et sur la musique. Plus les scènes coupées et un commentaire du réalisateur.

Sexy Beast
 

Une alternative mineure aux films de Guy Ritchie, sur un mode plus sérieux, moins délirant, par le futur réalisateur d'Under The Skin. La première heure vaut surtout pour le duel Ray Winstone / Ben Kingsley, tandis que la dernière partie, à défaut de réels enjeux, délivre une tension assez prenante et subtile.

Même si les dialogues ne sont pas toujours forcément inspirés, les acteurs prennent du plaisir et ça sa voit, même si le tout reste finalement assez vain.

Image :
Un très bon niveau de détail gâché par le grain et une compression peu maîtrisée, qui se trahit dans les noirs.
Son :
Du très très bon boulot.
Bonus :
Le minimum syndical avec quelques interviews nullissimes et un making of de 2 minutes.

Vol au-dessus d'un nid de coucou


Loin de l'exubérance formelle d'un Amadeus, Milos Forman tente de capter la fine frontière entre ce qu'on appelle folie et ce qu'on appelle normalité, et tire un constat d'échec des méthodes rigides appliquées en hôpital psychiatrique comme en société. Il crée rapidement l'empathie avec sa galerie de personnages dans laquelle on ne peut que se reconnaitre. Et fustige vite l'oppression supplémentaire s'abattant sur des esprits qui peinent déjà à sortir de leurs cocons.

Dans la mise en scène transparente de Forman, tout passe principalement par les regards. D'où l'importance d'avoir un casting suffisamment crédible, et heureusement sur ce point il n'y a rien à redire. Jack Nicholson, Brad Dourif, Danny DeVito (méconnaissable) ou encore Will Sampson, face à une Louise Fletcher patiente mais implacable, ne font qu'un avec leurs personnages et font passer à toute allure ces deux heures et quart d'ode à la liberté de l'esprit.

Image :
Peu reluisante, avec une HD nettoyée mais largement limitée par un fourmillement gênant et un rendu souvent trop doux.
Son : 
Un petit DD 5.1 qui accuse son âge, Warner ne s'est clairement pas foulé. (Attention contrairement à ce qui est marqué sur la jaquette, c'est bien la VO qui est en 5.1 et la VF en mono, et non pas l'inverse)
Bonus :
Du contenu de qualité, notamment avec le long making of qui revient largement sur la préparation des acteurs.

Cutter's way
La caractérisation des personnages est faite d'emblée, dans la scène du bar tout est dit sur ce qu'ils seront le reste du film. Pareil pour le personnage féminin principal, dans ce qui seras peut-être la plus saisissante du film. C'est un peu le défaut, puisque tout est dit dès le départ. Pourtant ce film noir, garde qqc d'attirant dans sa tristesse. Rien ne seras explicité, rien ne seras tenu pour acquis
Troublant.
Couleur restaurée, je veux bien, mais l'impression de flou ici ou là ôte le plaisir "BD" qui ne demeure qu'au travers d'un grain pellicule.

Massacre à la tronçonneuse
L'enchainement de l'annonce de faits divers plus terribles les uns que les autres en voix off du début fait entrer de plain pied dans l'horreur, que le son (malheureusement malmené dans le van sur cette copie restaurée) entretiendra tout le long du film, jusqu'au quasi abominable, dès l'entrée dans la maison de l'horreur. Et les cadrages un rien étrange. Et les décors crades qui pourrissent littéralement l'image en plus du 16mm. Un jeu savamment outré renforce l'impression de dégénérescence, en particulier avec le père et les borborygmes de leatherface (le son tjrs le son). Peu de sang, juste des idées horrifiantes comme celle de ce faire abattre comme un bœuf à la mode old school, ou se faire pendre vivant à un esse. Que du climax. Assez pour en faire une œuvre culte.

Restauration: Compte tenu du 16 d'origine et de la nature même de ce qui est dis plus haut, le BD se respecte. Mais on pouvait rêver de mieux avec ces arguments mis en avant.
Reste à profiter des nombreux bonus.

C'est assez rare mais je vais me la jouer Jacques Dutronc pour le coup, à savoir que je vais retourner ma veste. 

J'avais détesté le film au ciné, pour son revisionnage tranquille à la maison et bien j'ai trouvé cela pas mal du tout, loin de la purge que j'avais dénoncé. 

Pourquoi ce revirement de situation ? Tout simplement parce que certains éléments m'avait paru ridicule la première fois et que quand on les connait la seconde fois on les accepte plus facilement

spoiler:

Dans les points négatifs, je citerais quand meme un manque d'action assez criant, mis à part le final on n'a pas grand chose de ce coté là. 

Un bon  :3,5*:car j'ai été surpris en bien lors de ce revisionnage. 

Image : Une conversion 3d très réussie, pas de flou en arrière plan, juste dommage qu'il manque de scènes de projection vers le spectateur. 
Son : Le passage chez disney est une bonne chose pour nous avec un dts dévastateur.

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Fiches à venir

Sherlock saison 3 épisode 1

Cette série est tellement géniale que j'ai mis de côté la saison 3 pour la mater plus tard. Du coup je me lance enfin là dedans et grand bien m'a fait tant les retrouvailles sont à la hauteur.

Spoiler:

L'humour fin de la série mêlé à cette intensité dramatique prononcée est une merveille d’écriture. Un plaisir infini et une dualité jouissive des deux héros, le tout dans une nouvelle enquête qui se révèle être le début de quelque chose d'encore plus important.

Une belle réussite encore une fois !

Gallowwalkers

Déjà merci riff pour le BP et Juju pour la commande. Un Western à micro prix ça ne se refuse pas. ^^

Le film en lui même est plutôt limité, l'histoire est très terre à terre et loin du délire offert par la bande annonce. D'un côté cela donne un film ultra classique et parfois banal. D'un autre côté cela nous offre des paysages de désolation superbes dans une sorte de Western post apocalyptique bien mis en image et un Wesley Snipes qui a la classe dans sa panoplie de cow boy maudit. Bon le plan final est foireux et l'acteur pas toujours au niveau. Le film se regarde, à éviter cependant à un prix trop élevlé. 2€ suffisent largement. ^^

Le Narcisse Noir


Deux nonnes voient leur foi bouleversée par le sex appeal ravageur d'un colon en bermuda, sandales, t-shirt en laine de yak et chapeau de Peter Pan, qui se déplace en poney. En gros.

Bon, alors le film a beau avoir été conçu avec un enrobage incontestablement exceptionnel et avant-gardiste (réalisation, montage, photo, décors, technicolor, tous somptueux), le scénario ne m'a jamais réellement transporté ni ému. Même si la confrontation entre les soeurs et la culture indienne est intéressante, la rigidité des dogmes a déjà été remise en question avec plus d'acuité chez d'autres réalisateurs. Quant au thème de la jalousie, je veux bien que l'isolement et la discipline fassent tourner les têtes des nonnes, mais il y a quand même exagération sur la tournure que prend la fin du film.

Image :  
Quel dommage d'avoir un piqué aussi sublime et détaillé (surtout pour un film de 1947) gâché par des fluctuations de couleurs horripilantes sur la quasi-intégralité du film. Sans ce souci, on aurait presque un top démo.
Son :
Une piste mono pour la VO, très claire sur les dialogues. Les musiques sont encore assez éraillées.
Bonus :  
Un bon making of et surtout un passionnant entretien technique avec Darius Khondji.

The grand Budapest Hotel

Mises à part quelques longueurs durant la première partie du film, le dernier film de Wes Anderson est un enchantement pour les yeux, les oreilles (Alexandre Desplat à son meilleur) et l'imaginaire.

Le magicien du cadre à beau faire toujours la même chose visuellement, son travail et celui de ses équipe demeure tout simplement magnifique. Il n'a de cesse de raconter de belles histoires parfois dur en y injectant cette touche enivrante de rêverie qui transforme son cinéma en réalité hallucinée.

La maîtrise technique est totale et la monté en puissance du récit, l’accélération du rythme ainsi que le cast irrésistible font de ce nouveau film une autre sucrerie dans l'univers si singulier de Wes Anderson.



Un superbe blu-ray avec quelques rares soucis de noir qui se transforment en ris.

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Jason et les Argonautes

Clairement plus un film d'aventure que Le 7éme voyage de Sinbad. Le film est plus direct et les péripéties bien plus variées et nombreuses. Là non plus le film n'évite pas quelques longueurs disgracieuses, mais reste un beau voyage ou les interactions entre humains et dieux sont nombreuses.

Je ne vais pas revenir sur les effets visuels de Ray Harryhausen. Talos, Poseidon ou les squelettes, toujours aussi impressionnant. Le charme du long métrage n'en est que plus évocateur. Gâché par quelques longueurs, le film réussit à divertir et être une belle invitation au voyage.



Le blu-ray est assez décevant. Je ne parle pas des séquences avec filtres et superposition pour les FX, on a pas le choix, mais d'autres séquences qui à mon avis avaient largement de quoi être plus précises. Cependant, l'image sait nous offrir de belles choses même sur certains FX.

300+302
Enormes spectacles. Pas plus réalistes que certaines déceptions ou daubes. Sauf que tout repose dans l'idée donnée au départ, soit une race de guerriers avec un idéal et une issue connue par tous. Cela se gâte un petit peu dans le 2 avec sa sur-couche de bataille navale "je veux en mettre plein les yeux" et ses guerriers qui ne sont plus que de très habiles stratèges. Mais le premier à fait inception.
Des looks similaires (pures tueries dans tous les sens de terme) tout en étant différents, par le simple jeu de nouvelles tuniques et d'une sous histoire bien noire.
Le 1 est simple et brut, allant à l'essentiel. Le 2 plus compliqué, en jouant le passé de l'ennemi, et malgré ce beau rôle féminin, échoppe avec ces héros moins charismatiques. Cela reste barbare et dégouline de sang, CGI pardonné. C'est aussi cette violence assumé qui donne toute sa valeur à ces remarquables productions. Adultes ciblés. Merci.
Bel écrin que ces BD, trop précis pour ne pas éviter de révélé le toc de certains décors. Le son du 2 est grandiose. Jamais les arrières ne m'auront parus aussi riches, aussi fort que les frontales.


I Frankenstein
Une (1) belle idée mal creusée( un destin torturé). Surtout une production à la ramasse. Des combats dantesques avec explosions dans le ciel, des rues dévastées... Et le tout sans âme qui vive, une voiture en stationnement pour toute silhouette. Et comment voulez-vous avec la meilleure indulgence, que cette idiotie passe ? Sans compté les autres imbécilités. Et les séquences qui s'enchaînent en se ressemblant. Et le manque d'enjeux. Et les personnages unidimensionnels. Bref un spin off de Underworld, déjà douteux. Ratage total.