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Demolition

C'est l'histoire d'un deuil impossible. Davis Mitchell vient de perdre sa femme morte sous ses yeux dans un accident de voiture. Le personnage ne ressent rien, ni tristesse ni haine. C'est ainsi qu'il remettra en cause son amour pour sa femme disparue, l'aimait-il vraiment ?

Le nouveau film de Jean-Marc Vallée vise juste en nous racontant l'histoire d'un homme en apparence sans émotions. Pourtant, il est difficile de s'attacher à un personnage qui ne ressent rien et qui par en vrille. Mais il est une tristesse plus profonde encore qu'un torrent de larmes, celle qui ne se voit pas, celle qui se cache et jamais ne se montre.

C'est ce refus inconscient du deuil qui va construire Davis Mitchell. Sa douce folie libératrice va le porter, le transformer en un homme plus simple et spontané. C'est une bien belle manière d'éviter de plonger dans les écueils du film dramatique. Ainsi le personnage lunaire incarné par l'excellent et virvoltant Jake Gyllenhaal déteint sur le spectateur. Nous ne sommes pas abattus par son traumatisme, mais simplement touchés et compatissants.

Par un montage particulièrement habile, la démolition et la reconstruction vont se mettre en oeuvre. Le récit jongle avec le présent et le passé sans jamais casser le rythme, au contraire, il lui donne un bon coup de jus. L'insouciance de Davis est poussée par de belles rencontres avec l'authentique Karen Moreno incarnée par Naomis Watts ou encore le paumé Chris Moreno joué par Judah Lewis.

Une histoire simple, amusante et fraîche sur un sujet difficile. Bien que la folie n'aille jamais assez loin, Jean-Marc Vallée sort un peu des sentiers battus du film indépendant US. Que vous vous identifiez ou non au héros, c'est un sentiment libérateur de paix intérieure qui l'emporte.

>> Spoilers <<


Enfin vu Batman v Superman du bon et du moins bon forcément... Je n'ai vraiment pas senti le même engouement que j'ai pu avoir à l'époque d'un Dark Knight (pour ceux qui ne le savent pas je suis une grosse fan de Batman depuis gamine alors chaque nouveauté de la chauve-souris me rend dingue).

Déjà dans le "moins bon" c'est surtout au niveau des acteurs et des personnages que ça se joue avec en tête de liste il y a Jesse Eisenberg... Merde qu'est-ce que tu nous as fait mon garçon ? J'aime bien cet acteur, mais alors j'ai l'impression qu'il nous a fait un mix de tous les personnages qu'il a déjà joué et qu'il a pris du crack en plus, il est chiant son Luthor c'est incroyable, il arrive à en devenir ridicule par moment. Il est tellement surexcité et poussif dans son côté "génie du crime" qu'il en perd en crédibilité. Il m'a vraiment agacée tout au long du film, il est insupportable. Puis il doit manquer des scènes avec ce personnage, par exemple quand il sait que Superman est Clark et qu'il fait enlever sa maman, ok on sait que Luthor est super intelligent, mais quel a été son cheminement pour arriver à cette conclusion ?

Je n'ai pas aimé le personnage d'Alfred et ça c'est quelque chose qui m'ennuie vraiment, parce que ce personnage est trop important dans la vie de Bruce et de Batman pour le bâcler comme ça. J'aime bien Irons mais là franchement il joue le Alfred blasé de la vie, Alfred c'est le personnage qui soutient Bruce depuis qu'il est gamin, c'est la voix de la raison, là on dirait qu'il va se noyer dans le whisky plutôt et puis il est beaucoup trop jeune en plus de ça (seulement 24 ans d'écart avec Affleck ça fait un peu léger).

Et Loïs Lane, sérieux son personnage ne sert à rien du tout, à chaque fois elle apparait comme par magie toujours au bon moment, puis Clark la laisse en plan à chaque fois pour s'occuper d'autre chose. Je ne sais pas à quoi son personnage a servi, à part se mettre en danger régulièrement. Je n'aime pas du tout ce genre de personnage féminin, qui ne sert que de faire-valoir au personnage du héros.

Après il y a du bon, la scène d'intro avec les parents de Bruce est magnifique, moi la scène de mort des parents de Bruce ça me donne toujours envie de pleurer... J'ai aimé Ben Affleck en Bruce et en Batman, même si je n'aime pas les costumes, je trouve qu'il a une belle carrure et un beau menton de Batman ^^ très important le bas de visage d'un Batman. Il remplit bien le rôle et j'ai bien aimé l'aspect violent à la Dark Knight returns de Miller, là on voit qu'il n'hésite plus à tuer quand il faut le faire, ça change de ce qu'on a pu voir du personnage auparavant. J'ai bien aimé sa colère envers Superman, je la trouve justifiée, puis personnellement je n'aime pas trop Superman, son côté bienfaiteur mais qui finalement sert souvent ses propres intérêts. La grosse baston entre les deux personnages est assez bien faite et prenante. Je ne sais plus qui a parlé du moment où Batman arrête de se battre par rapport au prénom de Martha (je crois que c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Ce n'est pas juste qu'il arrête de se battre parce que leurs mamans portent le même prénom, mais parce que ça lui fait comprendre que Superman aussi cache un homme derrière le costume, que c'est aussi le fils de quelqu'un, qu'il a aussi été un gamin, et qu'en tant qu'orphelin ça le touche de comprendre que Superman aussi puissant soit-il risque de perdre sa maman. En tout cas c'est comme ça que je le comprends ^^

Pour ce qui est de WW et des prochains héros de la JL, ma foi je l'ai trouvée plutôt cool, même si je trouve que le personnage de WW est assez ringard (comme Flash). Le personnage est assez bien introduit, mais un peu trop Selina Kyle (la rencontre lors du gala par exemple), et finalement elle se révèle très utile et puis Gal Gadot remplit bien le contrat, elle est belle et en impose assez en amazone. Pour ce qui est des autres membres de la JL, j'ai trouvé ça trop poussif la façon dont on les présente, avec les petites vidéos. Celle de Barry est assez cool mais celle d'Aquaman est vraiment ringarde (Jason Momoa j'ai beau t'aimer, merde je ne te trouve pas crédible en homme poisson). Et Cyborg pourquoi pas, même si ce n'est pas le personnage que j'aurais choisi pour la JL.

Après dans l'ensemble c'est beau, c'est bien foutu, il y a quelques scènes que j'ai trouvé vraiment magnifiques parce qu'elles utilisent à merveille le côté icône religieuse de Superman, comme celle de la famille qui l'attend sur le toit de leur maison après une tornade, la femme qui tend le bras vers lui et lui qui arrive comme un ange, c'est magnifique. J'ai aimé l'aspect politique du film, le côté ok Superman tu vis sur Terre, tu aides les gens mais il faut rendre des comptes quand ça foire. Les scènes de baston sont cools et ressemblent assez aux scènes de Batman Arkham, d'ailleurs ça m'a donné envie de rejouer (encore). Et grosse surprise me concernant, j'étais super contente de revoir encore Callan Mulvey pff j'adore ce mec et franchement je suis tellement contente de le voir dans de grosses productions comme ça, avec des rôles de plus en plus importants, ça me touche vraiment de le revoir.

Voilàààààààà (j'ai dû oublier plein de trucs)

Tu résumes très bien ce que j'ai pensé de ce film, j'ai vraiment hâte de voir sa version longue en blu-ray, je suis sûr qu'on comprendra bien mieux l'écriture du film.

Si l'on m'avait dit il y a des années que j'adorerais un remake live du classique de Disney et que je détesterais l'affrontement entre Batman et Superman... Premier gros coup de coeur de l'année, cette nouvelle adaptation live du livre de Kipling se veut bien plus sombre que ses prédécesseurs. En résulte un film malheureusement le cul entre deux chaises, qui place maladroitement deux chansons du dessin animé de 1967 entre deux scènes plus sérieuses, ce qui les fait paraitre totalement hors de contexte. Fort heureusement, le reste du film est d'une beauté hors du commun, avec des paysages sublimes et des animaux adorables, drôles, plus vrais que nature, magnifiquement doublés par un casting investi ; un immense bravo à Idris Elba qui m'a donné des frissons en prêtant sa voix puissante à un Shere Khan bien plus violent et pernicieux dans ce crû 2016. N'oubliant pas de parsemer son long-métrage de quelques traits d'humour savoureux et donnant littéralement vie à des animaux qu'on aimerait ne plus quitter, Jon Favreau signe une mise en scène solide qui alterne le spectaculaire et l'intimiste avec talent.

D'accord avec Laura pour les aspect négatif de BvS. Comme je n'y est pas vu d'aspect positif...
Ok Bat déteste ce qu'il a fait à Gotham. Sauf, et je ne connais que les films, et rien de l'univers DC, mais Supersp95 il a défendu la ville contre le super méchant Zod. Juste une affaire de dommage collatéral. Plus dans l'urgence de traverser un blg que de le contourner. B pourrait relativiser plutôt que de s'emporter.

Travail pour tous > joie > peu de crimes. C'est, entre autres, la faute du père milliardaire de Batman d'en avoir fait un orphelin, pour rester dans cette partie de l'univers DC.

On peut l'appliquer (travail pour tous > joie > peu de crimes) à notre univers. Mais le chaos rapporte.

Oui, relativiser des milliers de morts et des milliards de $ de pertes. Sup = danger. La Terre n'aurait jamais subit de tels dommages sans ce personnage venu de nul part dont personne ne connaissait l'existance avant ce dramatique événements. Zod est venu pour Sup à l'origine. Donc pas compliqué d'associer Superman à menace immediate. Il y qales adorateurs et cdux qui veulent des réponses, qu'il réponde de ses actes. Ça aussi c'est le monde d'aujourd'hui, notre univers.

Oui mais bon après c'est pas superman qui a crée zod, lui a dit de vouloir tuer tout les terriens etc .
Et superman a aussi et surtout(avec quelques personnes l' aidant de mémoire) à éviter le (bien) pire quand même.
Car on parle toujours des morts dans MOS, mais pas de l'extermination que ça aurait été sans superman ..

Sans Superman Zod ne serait pas venu sur Terre. Il n'aurait certainement pas eu connaissance de cette planète. C'est cette manace qui fait peur à Batman et à des milliers d'autres personnes.

Superman n'est pas le premier responsable de sa propre venu sur Terre, mais les humains ne savent pas tout. La menace c'est le pouvoir illimité qu'il représente. C'est aussi le fait qu'on érige une statue à son effigie sans qu'on le lui demande de répondre de sa manière d'agir (thématique développée dans BvS).

La menace est celle d'un Dieu parmis les Hommes.

Le livre de la jungle

On sait d'avance que le projet n'a rien de réellement cinématographique dans sa démarche. Cette envie de faire des films live à partir de classiques du catalogue Disney n'est rien d'autre qu'un plan marketing de grande ampleur ne se souciant pas toujours de l'art qu'il utilise comme support. Disney assume, en cela le spectateur sait ce qu'il va voir.

Maintenant, la démarche n'excuse pas cette absence de vision artistique. Mais avant tout, notons que Le livre de la jungle de Jon Favreau reste un jolie divertissement familial bourré de qualités. Avant tout, cet univers très CGI est plaisant à regarder, la jungle étant un environnement parfaitement exploité. C'est coloré et immersif. Finalement l'abus d'effets spéciaux trouve ici une vraie légitimité qui a vraimemt de quoi charmer.

Les animaux prennent vie. Là également le travail est plus qu'admirable. Si Baloo est moins convaincant, les autres animaux de la jungle sont de belles bêtes tantôt majestueuses, tantôt amusantes. Kaa, Bagheera, Louis, ... sont réellement superbes. Une bonne partie de cette réussite, on là doit à la très bonne distribution vocale. Ben Kingsley, Idris Elba, Scarlett Johansson et Christopher Walken sont particulièrement convaincants.

Là où Le livre de la jungle gâche son potentiel c'est dans la structure de son récit. Les séquences se succédent sans jamais donner l'impression de voir Mowgli évoluer. Les événements s'enchaîent bien trop vite et l'amitié forte qu'il noue avec Baloo ne se ressent jamais. On passe de leur première rencontre à une amitié forte et indéfectible. Ce genre de raccourcis ne fonctionne pas dans un film live.

Ce qui reste le plus frustrant, c'est que ces scènes qui se succédent sans transitions fluides sont pour la plupart bonnes. L'histoire des élephants, la rencontre avec Louis, Mowgli chez les loups, la séquence avec Kaa, ... bref, autant de moments marquants qui perdent sur l'ensemble du récit toute leur force à cause de cette narration et ce montage maladroit.

Si ce n'est le remix réussit des morceaux mémorables d'origine, le reste de la partition musicale reste cependant faible et interchangeable. La caméra elle aussi n'arrive pas à dynamiser son histoire. Cela contribue inévitablement aux faiblesses d'un récit qui résume son histoire.

En résulte de tout cela un film sans émotions, sans attache aux personnages, aux relations. L'antagonisme que Sherkan nourrit contre Mowgli n'est pas assez marqué, les enjeux du long-métrage s'en retrouvent absorbés par la beauté de cette jungle.

Mais Le livre de la jungle reste un film tout à fait recommandable pour les enfants. On ne leur vend pas de la merde, juste un petit produit avec ses qualités qui ne devrait pas leur faire de mal. C'est pas La reine des neiges quoi.

P.s : Si Civil War et les autres films de Super made in Disney pouvaient trouver le même équilibre légèreté/drame que l'on retrouve dans ce film, ça serait super cool. Que Le livre de la jungle soit un film plus sérieux que Avengers 2 et autres Iron man, fallait le faire !

P.s 2 : Neel Sethi, le gosse qui joue Mowgli reléve un défi énorme. Sa prestation si elle n'est pas parfaite dans sa gestuelle, elle est bluffante dans sa façon d'intéragir avec les faux animaux.

Mais euh c'est trop bien la Reine des Neiges

Ça ne me tente pas du tout ce Livre de la Jungle, ça me dérange en fait ces animaux qui parlent comme ça :/ autant en dessin animé ça ne me gène pas mais là je n'aime pas. Je sens que je vais me faire taper dessus mais ça me fait penser exactement à la scène de Twilight avec les loups qui communiquent entre eux, quand j'ai vu la bande annonce j'ai direct pensé à ça. Après je pense que le film ne peut pas être pire que le précédent Disney live Cendrillon... et quand je pense à ceux à venir...

Pourtant, les animaux qui parlent dans Le livre de la jungle c'est une réussite. La suspension de crédulité fait son boulot tout naturellement.

Ouais mais tu vois c'est ce que tout le monde me dit, mais je n'ai même pas envie de tenter le coup. Puis ici que des séances en VF alors si c'est pour ne même pas profiter des doublages des vrais acteurs, ça vaut encore moins le coup genre Lambert Wilson (même s'il a une voix agréable) à la place de Bill Murray ou Eddy Mitchell à la place de Walken...

Vf à bcp trop de niveaux en ce moment, genre Demolition et Desierto et le Livre..., même en semaine 2.
J'irais voir pourtant car ce Disney me parais bien beau. Et que rien ne remplace la salle.
Demolition entre vf, augmentation de l'abo ciné et fatigue dû à toutes les galères du quotidien et... peut pas en dire autant que diez, sauf que l'ai juste senti au niveau des l'intentions, le concret n'a pas fonctionné. L'histoire d'un mec qui démonte pour voir/comprendre (c'est texto) ce qu'il y a à l'intérieur - son "âme".

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu as vu Desierto y -a t'il bcp de dialogues (le FA vu est plutôt muet) ou vo absolument nécessaire ? J'ai la soluce 15 bornes aller pour une place vf à 4,50€ mardi prochain possible et envisageable. Peux faire mes courses pas loin en +.

Laura> Ouai, nan, autant éviter en Français. Tu ne peux pas passer à coté de la distribution vocale VO. ^^

Kub> Oui, il y a quand même quelques dialogues, mais pas parmis les plus importants bien que j'ai du mal à imaginer Bernal et J.D. Morgan en vf.

High-rise

1975, un médecin emménage dans une toute nouvelle construction à Londres. Un immeuble qui hiérarchise ses pensionnaires. Les riches étant plus haut et les pauvres... bref, un film au conflit social vertical. Si la volonté première est de montrer que la base du problème du conflit naissant n'est pas l'Homme, mais l'immeuble, parabole de la société, High-rise et son propos est totalement désservi par tout un tas de choix soit maltraités soit tout simplement absurdes.

Ainsi, le fait de ne pas transposer l'oeuvre originale de 1975 à nos jours semble être un choix plus que discutable affaiblissant le potentiel de l'analyse sociale. Le spectateur se sent détaché d'entrée de jeu et ne sera presque jamais sollicité pour affûter sa  propre réflexion. Je ne dis pas que le spectateur est trop con pour transposer lui-même les thématiques de l'époque du film à sa propre réalité de 2016, mais le ton du film de Ben Wheatley part dans tous les sens.

L'évolution jusqu'au coeur du conflit est une succession de clichés extrêmement lourd sur les préoccupations et l'état d'esprit des riches et des pauvres. C'est bourrin et stupide, le manque de subtilité rend les réactions des personnages incompréhensibles et très souvent disproportionnées. Tout le monde devient fou (et con) sans qu'on ne puisse vraiment comprendre pourquoi. Tout d'un coup le long-métrage se transforme en une espèce d'orgie gratuite des plus incohérentes avec les volontés premières du récit.

Ben Wheatley réussit pourtant de temps en temps quelques coups d'éclats visuels et narratifs, mais montre avant tout qu'il ne maîtrise pas son sujet. Il a dû l'apprendre à ses dépend en s'apercevant que le montage final ne fonctionne que rarement dans ses intentions. Ce n'est pas une distribution relativement convaincante qui arrivera à sortir High-rise de son embourbement narratif. Tom Hiddleston et ses copains ont beau est charismatiques, on se demande souvent s'ils savent vraiment ce qu'ils jouent.

A coups de clichés mal exploités, de thématiques éparpillées et de choix incohérents, le metteur en scène rate son pari et enterre définitivement son film dans les fondations de l'oubli.

Marie et les naufragés.

Il faut avouer que la première partie du film, le premier acte, n'est pas particulièrement engageant. Par son classicisme on ne sait pas trop comment les choses vont pouvoir évoluer de manière intelligente.

Et pourtant, très vite, ce début de film se révèle plutôt pertinent avec son histoire se transformant en un moment de poésie frais, intense et lunaire. Cela à l'image de son personnage féminin central jouée par la merveilleuse et mélancolique Vimala Pons. Ses interactions avec la distribution masculine sont le coeur du récit. "Les naufragés" (les excellents Pierre Rochefort, Eric Cantona, Damien Chapelle et André Wilms) ont tous leur petit grain qui alimente un moulin qui carbure à la douce et euphorisante folie.

Sébastien Tellier compose une bande originale envoûtante et hypnotique. Ses morceaux accompagnent et habillent parfaitement les images et les humeurs au point d'en devenir des éléments indispensables et indissociables.
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De belles séquences mémorables et une narration originale qui ne cesse d'égayer et surprendre le spectateur. Un feel good movie pas comme les autres. Loin des lourdes conventions du genre, bravo à Sébastien Betbeder et à ses équipes pour cette parenthèse enthousiasmante sincère et légère. Petit coup de coeur du moment "à la fois triste et dansant".

Merci

High-rise: Pas faux. Wheatley est plutôt foutraque en général. Tjs mieux que le précédent inédit en n/b trop obscur.

Presque convaincue pour Marie... Faudra que je voie avec les maigres séances qui restes.

Même ressenti global que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur Le livre... Walt décryogénisé devrait être fier du film. Techniquement une belle réussite, à son époque il n'y avait que le DA pour faire vivre ces histoires, aujourd'hui il devrait approuvé cela, ce qui n'était pas forcement la cas des films live précédant, quelque soit leurs propres qualités.
Ressenti perso.
Le blem, et le Bon gros géant de Spilgy semble suivre une même (brillante/bluffante car "nouvelle" - mais qui devrait devenir vite épuisante/lasante) recette technique, c'est qu'il ne va falloir plus qu'un acteur live, un minimum de décors et d'accessoires réels et un paquet de CGI pour faire du cinéma un film.

La vf agaçante au début fonctionne finalement pas trop mal. Eddy Mitchell est royal en Louie. J'aurai aimé resté plus longtemps avec l'envoutant(e) Kaa Bekhti (le premier bonheur de cette vf). Et Wilson assure, surtout en chanson.
Si je veux voir un film, tant pis, j'opte pour expérience salle immédiate (et sa vf) et me ferais plaisir une autre fois avec le vrai cast.

Je ne connaissais pas vraiment Wheatley avant High-rise. Autant j'aime bien les délire aui sortent de l'ordinaire, autant celui-ci ne semble jamais maitriser sa narration.

J'ai peur pour le nouveau Spielberg. Son dernier film que j'ai vraiment apprécié c'est Tintin... et encore il gâche la fin de son film avec un combat improbable de grues. Et re encore, j'ai dû me passer de la superbe VO pour m'immerger dans le film sans être plomber par des Snowy ou des Tine tine. J'en ai presque honte tiens tellement la distribution VO est impérial!

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Le chasseur et la reine des glaces--

On est encore loin du divertissement de grande qualité, mais ce deuxième volume des "Chroniques de Blanche-Neige" est bien moins constipé que son grand frère. L'aventure y est un peu plus légère et ne se ridiculise pas quand elle tente d'être sérieuse.

Le film souffre d'une histoire ultra prévisible, de gros soucis de rythme, d'une musique transparente et d'une réalisation statique, mais reste un (tout) petit divertissement sympa pour qui posséde une carte illimité et aurait envie de voyager dans un univers différent.

Il n'y a pas grand choses à ajouter finalement, l'ensemble demeure honnête sans pour autant être assez ambitieux ou audacieux. Fast food light quoi.

Adopte un veuf--

Pareil en fait. Petite comédie française tout à fait honnête porté par l'excellent André Dussollier. La jeune génération qui l'accompagne est elle aussi convaincante Bérengère Krief en tête. C'est amusant et touchant bien que l'histoire suive une ligne toute tracée qui ne reserve aucune véritable surprise.

Réalisation légère, mais film sincère dans sa démarche. Un bon moment de cinéma qui comme le film du dessus, passerait mieux en téléfilm de luxe. Encore une fois, Dussollier et Krief portent superbement bien le long-métrage.

#diez a écrit:divertissement sympa pour qui posséde une carte illimité et aurait envie de voyager dans un univers différent.

Ah c'est un argument qui me plait ^^ je vais peut-être y aller cette aprem s'il y a une séance sans 3D !

Vu que j'ai aimé le "1", j'irais voir ce "2", vu aussi les belles inside. Même si cela sens le réchauffé.

Laura, d'autant que visuellement je vois mal une utilisation interessante de la 3D.

Kub, le film est moins ambitieux que le premier. La quête principale implique en gros 4 personnages. Il n'y a plus tous les nains, ou les armées et cie. Juste pour préciser.

Oui, le FA ne vends rien d'autre.

Yep, exact.

J'avais bien aimé le premier aussi, j'avais trouvé ça joli, j'aime bien Kristen Stewart et les costumes de Charlize Theron étaient divins du coup je vais le voir aujourd'hui, hier je n'ai pas eu le temps

Et ce soir on va à la soirée spéciale L'exorciste

Un des classiques que je n'ai jamais apprécié l'ayant découvert il y a quelques années à peine. Ça fout les boules de vouloir kiffer un film, mais que cela soit impossible malgré les tentatives. Un peu comme The thing vu récemment aussi.