DVD, TV et VOD : visionnages

Ou Extinction

Custer, l'homme de l'ouest

Je suis très partagé. J'ai l'impression que Custer est érigé en héros dans un film à la gloire de l'amerique conquérante alors qu'a certaines occasion le film tente de nuancer son propos. Le film est indéniablement intéressant en tant que document historique ou le cinéma portait au nu ce genre de figure charismatique. Pourtant les années 60 sonnent comme le renouveau et la reabilitation des indiens au cinéma.

Ce qui me fait penser que le film à le mauvais gout de faire de Custer un héros national c'est deux sequences du film. La première voit une attaque indienne sur un village de cow boy. A la fin c'est un massacre, femmes et enfants etalés dqns le sang et la gout. La mise en scene sort alors le piano et leq violons et presente delq comme une scene hqutement dramqtique, ce qu'elle est. Mais quand les hommes de Custer font pqreil sur un village indien, c'est une mise en scene indifferente qui passe à autre chose.

De plus, Custer est trop souvent dedouané d'echecs qui lui sont pourtant en parti imputable. A Little big horn, en plus de mourir le dernier, il lâche un cri de guerre heroique avant de passer l'arme à gauche. Et enfin, par un dialogue avec un deserteur, il justifie son action contre les indiens de la maniere la plus hypocritque qui soit pour deux choses. D'une part, son argument est completement idiot et d'autre part ce n'est pas un fait historique, mais de la pure fiction qui tente encore une fois de faire de Custer un homme brave.

Ce que je ne comprend pas c'est qu'il etait respectueux des coutumes indiennes (pas dans le film) et qu'il a meme denoncé certaines pratiques du gouvenement américain concernant le confinement des indiens dans des reserves (dans le film).

Pour conclure, le film veut racontet la vie du general avec la guerre de sécession, mais fabule sur tout et n'importe quoi et rend le film aussi interessant que détestable.

The cameraman

Une histoire prétexte à une multitude de gags. Buster Keaton est brillant et ses idées ingénieuses. La caméra arrive à rythmer l'action, elle se déplace avec beaucoup de fluidités, certains plans me semblent assez nouveaux pour l'époque. Quelques gags un peu longuet, mais un beau film au final.

Un homme nommé cheval

Assez dubitatif au début à nous montrer le pauvre colon anglais prisonnier des sauvages indiens. Sauf que le film aborde leur culture avec tout ce que cela implique de la vie quotidienne des indiens vivant au jour le jour en osmose avec la nature. Les traditions sont mises en avant, elles nous paraissent barbare

En recontextualisant, le film nous montre aussi que certains des rytes les plus violents sont en parfait lien avec cette nature indomptable et cruelle et ces guerres incessantes des clans. Notre pauvre anglais va apprendre à connaître cette vie à la dure et il faut dire que Richard Harris incarne à merveille ce captif découvrant de loin et de pret u monde qui lui est totalement hostil et inconnu.

Le long métrage n'est ni à la gloire de l'homme blanc ni à celle des indiens. Il tente tout simplement de raconter avec une certaine honnêteté la vraie vie en Amérique avant que les traditions disparaissent en même temps que les peuples indiens apres l'arrivé des européens sur le continent.

Un film visiblement "de commande" sur lequel Del Toro s'est fait la main pour son début de carrière à Hollywood. Acteurs impeccables, effets spéciaux réussis pour l'époque, mais tension très rare, scénario anecdotique, voire ridicule et un ennui profond qui s'installe sur la fin malheureusement.

Un bon début avec du potentiel gâché par une succession de scènes répétitives, trop sages, et des acteurs franchement mauvais.

The Green Inferno

Une énorme déception. L'original m'avait beaucoup marqué quand je l'avais vu à l'époque et même si je me doutais que ce remake serait moins percutant je pensais que ça pourrait être une réussite avec Eli Roth aux commandes. Au final j'avais l'impression de regarder une mauvaise série Z avec ses acteurs qui jouent mal et dont on se fout complètement du sort. De plus les effets gores sont peu nombreux et pas franchement très bons. Ça vaut pas plus de 6/20.

Je mets 7 pour un ou deux très bons effets mais quelle immense déception effectivement.
Rien de dérangeant, pitch au ras des pâquerettes, personnages clichés, twist à deux balles, Eli Roth serait-il sur-estimé...

Il l'est depuis la sortie de Hostel, même si j'apprécie sa suite et Cabin Fever

Je trouve qu'il l'est aussi. Tout ses films bons ou mauvais ont les memes defauts. Entre les twists ratés, une direction d'acteur catastrophique et cie ...

Son Hostel 2 est tres bon, mais pas au point d'attendre les prochains films du réalisateur avec impatience.

Malgré une belle tension, knock knock est un film bien trop sage et long pour ce qu'il raconte.

Starship troopers

Première fois que je vois le film avec des yeux d'adulte. Force est de reconnaitre que ma vision a complètement changée. Le film de Paul Verhoeven n'est pas le film de guerre jouissif qu'il était quand j'étais plus jeune, non, c'est bien plus subtil que ça. Chaque plan du film ou presque est construit comme une image de propagande avec les promesses de l'armée et un sentiment d'appartenance à une élite en train d'écrire l'histoire. La dernière séquence ne fait que renforcer ce sentiment d'avoir vu une publicité géante.

C'est là toute l'intelligence du sous-texte d'un metteur en scène satirique mettant en exergue les méthodes racoleuses de l'armée américaine et du gouvernement pour pousser les jeunes générations à se sacrifier pour le bien de la nation. Cette intelligence on là retrouve dans ce côté exagéré des situations dans certaines séquences comme le débat télévisé ou la caricature de certains protagonistes.

L'aspect parodique renforce indéniablement le propos de Verhoeven, le rend accessible, mais surtout plus pertinent. Il décrit avec ses différents outils originaux une société américaine conquérante qui aime écrire l'histoire sans jamais apprendre du passé. Un monde presque totalitaire qui lobotomise la société en la poussant à des guerres de territoire qui rappellent les heures les plus sombres de l'histoire de l'Amérique. Paul Veroheven s'offre un divertissement remarquable et une oeuvre pacifiste mémorable.

Question : les suites poursuivent-elles le travail du premier film ou ne sont-elles que des films de guerre lambda ?

Va falloir les regarder pour savoir

Je ne crois pas. En tout cas pas en les achetant. J'vais voir si ca passe un jour sur NRJ 12 !

J'ai vu qu'un coffret trilogie est sorti en blu ray mais impossible de le trouver aujourd'hui, c'est dommage j'avais le même en DVD



Et le 2ème film est introuvable en blu ray à l'unité

Parait que les suites c'est comme le premier film, mais sans tout le propos developpé par Verhoeven. Du coup, ca ne m'intéresse pas du tout. Mais si NRJ 12 se propose à les diffuser, pourquoi pas.

La machine à explorer le temps (édition bidon 2002)

C'est l'histoire d'un geek au cheveux gras qui a eu par on ne sait quel miracle une Date avec la plus belle de la région. Le soir de leur Rendez-vous, pas de chance la nana se fait poignarder. C'est ainsi que le gars se lance dans la construction de sa fabuleuse machine à explorer le temps dans l'espoir de changer le passé.

La machine est prête, l'inventeur s'installe, le grande voyage s'apprête à commencer ! Et là... un ecran noir plus tard, le mec est de retour le soir de son rencard emmène sa belle plus loin, mais trouve quand même le moyen de se faire plomber. C'est alors qu'une sequence plus tard le gars tellement persévérant décidéed'explorer le futur pour comprendre pourquoi il ne peut pas changer le passé.

Le gars a donc inventé une machine à voyager dans le temps (le truc pas banal pour 1899 quand même) et tout ce que sa logique a trouvé de mieux c'est "je dois voyager dans le futur pour comprendre pourquoi je ne peux pqs modifier le passé" ! Mais connard, t'as essayé qu'une fois de changer le passé, t'en sais quoi de si c'est impossible ou non, t'es un scientifique ou bien ?

Donc l'intello' fini dans un futur trés lointain qui prend bien 2/3 du film et découvre un monde différent, il se passe des choses bizarre, un moment y a des gollums en pleine mutation qui débarquent en latexe et là... ma propre main, sans même consulter mon cerveau arrête l'enregistrement et le supprime. Ma main et mon cerveau avont juste eu le temps de voir un gars peint en blanc raconter des conneries sur d'autres conneries.

Une conversation entre ma main et mon cerveau commence alors...

- Pourquoi tu as stoppé le film main ?
- On a maté la même chose ou tu vendais des roses ?
- Bah la même chose, mais on aurait pu au moins mater la fin quoi...
- Ecoute cerveau... je t'aime bien, on est plus ou moins connecté toi et moi tu vois, mais là non !
- Ouai, mais...
- Mais quoi ? Tu te souviens du film des années 60 ? Celui de George Pal ? Celui qui racontait l'histoire des Hommes, ce film pessimiste sur l'avenir, ce film visionnaire qui continue de marquer les esprits ?
- Ouai, il est genial, c'est même un des chef d'oeuvre de la science-fiction ! Et alors ?
- Alors ta gueule.

C'est fou dans mon souvenir c'est loin d'etre pourri cette version de 2002.

Je trouve certaines idées intéressantes et qui essaie de se démarquer de l'original, après la dernière partie faisait ( un peu, voir beaucoup ) peine à voir avec son jeremy irons grimé, mais dans l'ensemble c'était loin d'etre dégueu.

Je trouve au contraire qu'il n'a aucune idées. Il ne fait que développer la partie finale du film originale, le reste n'est qu'un pretexte. Déçu.

Apocalypse staline France 2 hier soir

Je savais que c'était une ordure mais pas à ce point-là. J'ai failli gerber.
On cite beaucoup et à juste titre, l'allemand avec la petite moustache et la raie sur le côté (je ne vais pas nommer cette pourriture) mais les 2 étaient identiques et avaient les mêmes méthodes.

Ah ben ça, c'est pas nouveau ^^ Ils remontent jusqu'à où ? Sa jeunesse de voyou braqueur de banques avec son poto Lénine ou cela se concentre sur la 2nde GM et le début de la GF ?

Thx.

Sa vie entière. D'un côté c'était intéressant car on apprend des faits nouveaux (en tout cas moi) comme l'histoire de son fils prisonnier des allemands, etc.

D'accord merci J'essaierai de voir cela ce WE...

Avec canal gratuit :

Une nouvelle amie
Depuis 8 femmes on ne peut pas dire que François Ozon ait réussit à me marquer malgré de belles qualités dans Potiche, Dans la maison ou Jeune et jolie. Malheureusement, ça ne sera pas son dernier film qui changera la donne. Si le mystère malsain qui s'installe petit à petit est maitrisé, l'idée en elle même se fane bien trop vite pour ne plus avoir à dire grand chose dans sa deuxieme partie. Romain Duris et Anais Demoustier est pourtant un duo d'acteur génial, mais le faux rythme narratif épuise bien vite.

Young ones
Un film d'anticipation efficace où l'eau est définitivement devenue une ressource rare dans une amérique légèrement futuriste. Les Hommes se battent et se défient, ils tentent de survivre à n'importe quel prix. C'est en compagnie des excellents comédiens que sont Michael Shannon, Kodi Smit‑McPhee, Nicholas Hoult et Elle Fanning que nous suivons cette histoire visuellement épurée. La struture du récit apporte un grain d'originalité en faisant évoluer la même histoire par des points de vu différents (en fonction des differentes péripéties). Loin de l'impact d'un film comme La route, Young ones n'en reste pas moins un film réussit et divertissant.

Le grimoire d'Arkandias
Production fantastique français sans talent, cette copie d'Harry Potter n'existe que par ses plombantes et inombrables références cinematographiques. Rien à retirer d'intéressant...

Hobbit 3 La bataille des cinq armées
J'avais espoir que mon avis changerait en bien en connaissant l'ampleur de la déception cinéma, mais en fait j'ai le même ressenti qu'à l'époque. Trop de moments parodiques extrêmement appuyés pendant une bataille aux enjeux qui auront de l'impact pendant la quête de l'anneau. Il y a vraiment de bons moments ou au moins de belles images, mais le film est gâché autant par des personnages riducules, des effets speciaux souvent ratés ou cette désagréable sensation de ne pas évoluer dans de beaux décors naturels (quand on compare les prises de vue réelles du voyage de retour aux prises de vue studio de la bataille, c'est violent) que par l'ecriture de l'ensemble. Je n'avais pas noté comme finalement la bataille ne dure que quelques minutes par rapport à l'ensemble du film et ce final de duels d'une longueur incroyable. Je laisserai une derniere chance pour la VL en espérant que mon pote se l'achete. Triste crise d'ego de la part de Jackson...

Canal m'a permis de revoir La grande aventure Lego. Après un avis mitigé au cinéma, je suis surpris d'avoir pris autant de plaisir cette fois-ci. Outre la vitrine marketing qu'est le film (pas toujours subtil quand il s'agit de faire la pub de certains personnages ou univers), c'est tout le propos sur la créativité qui m'a plu et le parallèle avec le gamin subissant l'esprit étriqué de son père. C'est très inventif, coloré et un vrai grande aventure qui ne démérite pas face à l'excellent film du même duo Miller/Lord, Tempete de boulettes geantes. Tres envie de le voir en HD et 3D !

Kung fury

J'adore le délire, visuellement c'est top, les idées sont toutes aussi folles les unes que les autres. Seulement voilà, je ne trouve pas que l'ensemble fonctionne correctement en moyen-métrage. C'est un fourre tout, un beau fourre tout jouissif, mais qui s'enchaine trop vite. Cette vilaine impression d'arriver à la fin du film gêne légèrement. Quand on voit le superbe Iron Sky qui en prenant son temps pour le même genre de délire arrive à fournir un incroyable divertissement retro nanar, on se dit que Kung fury a tout le potentiel pour devenir un long-metrqge culte. En attendant que la chose se fasse, je félicite vivement David Sandberg pour la concretisation de son projet, métrage et clip inclus.

Quand vient la nuit

Un thriller qui mise tout sur ses personnages en limitant les environnements. C'est une amerique profonde et glauque qui est mise en scene et des gars qui essayent de s'en sortir. Tom Hardy compose probablement l'un de ses meilleurs rôle, plus nuancé qu'à l'accoutumée. James Gondolfini explose par sa présence. Noomi Rapace et Mathias Schoenaerts ajoutent un beau cachet à l'ensemble. Dans son rythme lent et maitrisé, la tension évolue pour un dernier acte surprenant et fort en émotions, le tout baigné dans une ambiance froide et opressante. Une très bonne surprise du réalisateur de Bullhead ! Très vivement conseillé !

Plaisant, original, mais Peyton Reed ne sait pas donner aux scènes miniaturisées l'ampleur nécessaire (contradictoire je sais), la faute à une mise en scène qui prend trop ses distances au lieu de coller au personnage pour nous faire vivre sa petitesse en même temps que lui. Et dire qu'il y en a qui osent encenser le film tout en sortant que l'humour d'Avengers 2 casse le film. On a bien vu le même climax ? Le combat final contre Yellow Jacket n'est pas pris au sérieux une seule seconde et on ne ressent aucune véritable menace à l'écran. Sans parler d'un méchant lisse et sous-développé.

Casting impérial, effets spéciaux réussis et sympathiques clins d’œil au reste du MCU sont néanmoins à noter.