La Malédiction de Chucky

Acteurs : A. Martinez, Alex Vincent, Brennan Elliott, Chantal Quesnelle, Danielle Bisutti
Réalisateurs : Don Mancini
Producteurs : Don Mancini, David Kirschner
Format : Couleur, Cinémascope
Audio : Japonais (DTS 5.1), Italien (DTS 5.1), Allemand (DTS 5.1), Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS 5.1), Espagnol (DTS 5.1)
Sous-titres : Espagnol, Allemand, Français, Italien, Japonais, Néerlandais, Portugais
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 1.78:1
Nombre de disques : 1
Studio : Universal Pictures
Date de sortie du film : 1 novembre 2013
Durée : 97 minutes

Film :

Dès les premières scènes du film, on a l'impression d'assister à un reboot de la franchise dans un décor gothique. Avec des personnages aussi banals que cette vieille bicoque sombre très cliché, le métrage fait peur. Très vite, les masques tombent, au sens propre comme au figuré, et les surprises arrivent. Mancini joue avec le spectateur et le surprend, parfois avec réussite (excellente scène du dîner et sa mise en scène appliquée) mais aussi avec maladresse (les révélations sur le passé de Chucky). En résulte un film inégal, bâtard, qui tente de brasser dans le même pot le duo Fiancée/Fils de Chucky et son humour gras avec la trilogie originelle, plus oppressante. Cela ne fonctionne pas vraiment mais le mauvais opus précédent est oublié. Toutefois, Ronny Yu avait beaucoup mieux relancé la saga 15 ans plus tôt. Et ses marionnettes semblaient bien plus vivantes qu'elle ne le sont ici, les mouvements de Chucky étant parfois très ratés. On se consolera avec le retour de Brad Dourif à l'écran (même s'il continue à doubler la marionnette) et la belle prestation de sa fille Fiona.

Image :

Les contrastes et le piqué sont prodigieux. Sans doute le plus beau transfert de la saga (ce qui est peu étonnant), ce 6ème volet des aventures de la poupée de sang nous est présenté dans une copie quasi parfaite.

Son :

La piste Anglaise fait le boulot, sans en mettre plein les oreilles.