Le Miroir à Deux Faces

Edition :

EAN : 3607483197073
Date de sortie : 13/09/2014
Lien d'achat : Amazon.fr

Editeur : TF1 Vidéo    Presseur : QOL
Caractéristiques : BD50 - 1080p - MPEG4 AVC - 1.66 - 1H37     Régions : ABC

Audio :
- Français DTD-HD Master Audio 2.0 (Mono)

Sous-titres :
- Français pour sourds et malentendants

Bonus :
- Entretien avec Michel Genoux, assistant-réalisateur sur "Le miroir à deux faces" (HD)
- Bande-annonce (HD)

Année du Film : 1958
Réalisateurs : André Cayatte
Avec : Michèle Morgan, Bourvil, Ivan Desny, Sandra Milo, Gérard Oury

Synopsis :
Marie-José espérait épouser son patron mais il lui préféra sa soeur Véronique, beaucoup plus jolie qu'elle. Elle devient alors la femme de Pierre Tardivet et connaît pendant dix ans, une vie médiocre. Le hasard d'un accident dont Pierre est victime lui fait rencontrer un célèbre chirurgien. A l'insu de son mari, Marie-José accepte une intervention esthétique et revient, transformée. Mais la beauté soudaine de sa femme, loin de le charmer, met Pierre hors de lui. Ce film d'André Cayatte (Les risques du métier, Le glaive et la balance) connut le succès à sa sortie et inspira le remake Leçons de séduction à Barbra Streisand en 1996.

Visuels :

Premier visionnage pour ce vieux film qui met en scène un Bourvil très sérieux qui joue absoluement bien les hommes ordinaires, face à lui, Michèle Morgan totalement méconnaissable au début du film. Cette femme, banale, apprendra au fur et à mesure qu'elle vie avec le véritable visage de son mari, et c'est en changeant le sien qu'elle apprendra à s'épanouir et que cette fois ci, c'est lui qui ne la reconnaitra plus. C'est un Bidochon cet homme, qui veut sa femme à la maison, qui a payé pour ça et qui ne veut pas que ça change. On apprendra qu'il l'aime vraiment quand elle décide de partir, la scène de Bourvil, alcoolisé est extra. On se doute dés la première scène que le film se terminera par un drame, drame trop facilement devinable et qui gâche cette fin, un film qui n'a pas vraiment de fin en fait.
Une histoire, banale, qu'on prend plaisir à suivre un peut gâchée par un montage qui nous racontre la fin avant la fin.


L'image est vraiment bonne, les contrastes sont bons à part sur quelques petites scènes. C'est comme le piquet, il n'est jamais extraordinaire mais très bon pour un film aussi vieux, quelques scènes aussi sont en dessous de la moyenne de ce coté la, mais ça reste rare. On regrettera tout de même que Gaumont prenne l'habitude de lisser de trop ces films. Un dégrainage moins poussé aurait peut etre permis de gagner en précision.


Le son est claire, sans souffre, avec une belle puissance vocale. Un mono très bon.


En bonus on a droit à une interview d'un assistant, une très courte interview qui nous parle du maquillage de Michèle Morgan et de la prestation de Bourvil, surtout de cette scène alcoolisée. En plus de ça, une Bande annonce, rien d'extra.


Pour packaging, une jaquette dans la collection Gaumont découverte, avec un beau visuel avant colorisé qui reprend une image du film (pourquoi on ne reprend jamais les affiches existantes ?), qui n'est pas pourtant représentative du film, au moins, elle ne trahi pas le visage modifié de l'actrice. La sérigraphie reprend juste comme fond la couleur du titre de la tranche qui est ici noir.

Dans ce boitier blanc, un flyer nous indiquant une collection à 10 euros, c'est marrant car il était à 12,99 euros quand je l'ai acheté !